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Dossier de la Rédaction

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Pour une solution définitive à la question des Primes

Mardi dernier, au palais des Sports de Yaoundé, une cérémonie était à l’ordre du jour pour rendre un hommage solennel aux Lionnes indomptables qui viennent de disputer la finale du Championnat d’Afrique du football féminin 2014 en Namibie. Tout semblait réuni pour une belle fête : un dispositif protocolaire et sécuritaire bien huilé, des invitations envoyées à diverses personnalités, la mobilisation des membres de famille venus encourager les leurs, le buffet dressé pour la circonstance, etc. Sauf un élément majeur manquait au décor : la présence des joueuses. Une situation quasi insolite qui aura entraÏné le report de la cérémonie pour le lendemain.  Selon des sources dignes de foi, ce renvoi est venu mettre au grand jour des incompréhensions entre les organisateurs et les joueuses restées cloîtrées toute la journée dans un établissement hôtelier de la place. Fort heureusement, tout semble être rentré dans l’ordre. Les Lionnes ont reçu chacune les primes tant réclamées dans la nuit du mardi. 

Mais après l’épisode la question du paiement des primes aux sportifs de haut niveau  reste posée puisqu’elle ressurgit de manière cyclique, généralement à la veille des grandes échéances sportives. On se rappelle encore des péripéties rocambolesques du versement des primes aux Lions en route pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. Refusant le bras de fer cette fois-ci, Christine Mani et ses camarades ont plutôt mis en avant leur solidarité et leur patriotisme, pour aller jusqu’au bout de l’aventure. Avec le secret espoir d’être récompensées pour services rendus. La suite n’a pas été un long fleuve tranquille. Si on peut logiquement se réjouir du fait que le feuilleton se soit achevé sur une bonne note, il faut tout de même relever qu’il situation qui vient une fois de plus de jeter l’embarras sur une question qu’on croyait réglée.

Pour le citoyen ordinaire, la cacophonie autour du paiement des primes en équipe nationale est d’autant plus incompréhensible que l’on semblait s’acheminer vers une solution définitive. Dans la dynamique de reconstruction du football camerounais, on se rappelle, en effet, qu’un décret du chef de l’Etat en date du 26 septembre 2014, a clarifié les rôles en matière               d’organisation de l’équipe nationale, apportant de ce fait plus de visibilité et de transparence dans le traitement de certains dossiers épineux comme les modalités de paiement des primes, principale pomme de discorde entre les joueurs et les dirigeants à la veille des grands rendez-vous sportifs. D’où  vient-il donc qu’un mois à peine, on en soit encore à discutailler sur le versement des primes à une sélection qui a vaillamment défendu les couleurs nationales sans recourir au chantage ? La réponse à cette question, il faudra peut-être la rechercher du côté des hommes en charge de l’application des directives de la très haute hiérarchie.

Du moment où les primes sont statutaires, personne n’a vraiment intérêt à faire traîner la procédure en longueur, au risque de susciter la méfiance chez les athlètes. Le récent décret présidentiel  offre une base solide de travail pour éviter à l’avenir des tâtonnements contreproductifs. Pour ne se limiter qu’au football, le Cameroun est engagé sur plusieurs fronts. Alors que la CAN 2015 et la Coupe du monde féminine  approchent  à grands pas, il est temps de trouver une solution définitive et durable pour un problème qui n’a que trop duré.


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