Le neuvième tour des Journées nationales de vaccination de la poliomyélite a lieu jeudi dans l’ensemble du territoire.
Depuis le mois de juillet dernier, deux cas de Polio virus sauvage a été détecté au sein des populations réfugiées dans le district de santé de Ketté située dans la région de l’Est. En dehors de ce cas, trois cas avaient déjà été détecté en début d’année et quatre, l’année précédente. Une situation alarmante selon le gouvernement qui pensait avoir éradiqué à jamais cette la poliomyélite du pays. C’est donc dans le but d’arrêter la circulation de cette maladie d’ici le 31 décembre prochain, qu’a lieu jeudi et ce jusqu’à dimanche prochain, le neuvième tour des Journées nationales de vaccination synchronisées contre la poliomyélite couplé au 2e tour de la Semaine d’actions de santé et de nutrition infantile et maternelle. L’objectif étant de contribuer également à la réduction de la mortalité infantile et maternelle.
C’est donc dans ce cadre que certains responsables des ministères de la Communication, de la Santé publique, de l’OMS et de l’Unicef se sont entretenus à ce sujet avec les médias nationaux afin d’informer le plus grand nombre de parents sur cette campagne de vaccination contre la poliomyélite. A cet effet, il s’agira au cours de cette campagne de vacciner tous les enfants âgés de 0 à 10 ans dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua, ceux âgés de 0 à 59 mois dans les huit autres régions du pays et les personnes de tout âge dans les camps de réfugiés des régions de l’Est et de l’Adamaoua.
Selon une responsable du Minsanté, entre mai et septembre 2014, 175 districts de santé sur les 181 que compte le pays ont eu lieu les campagnes de vaccination. Ce qui a permis au Cameroun d’atteindre 78 % d’enfants vaccinés contre 3,2% d’enfants non vaccinés, contre 5,2% en début d’année. Toutefois, beaucoup reste à faire. Et pour atteindre les objectifs, des mesures adéquates ont été prises selon Dr Désiré Nolna, secrétaire permanent adjoint du Programme élargi de la vaccination afin d’atteindre atteindre le pourcentage de 1% d’enfants non vaccinés. Il s’agit entre autres de vacciner les enfants qui ne l’ont pas été lors de la dernière campagne dans 13 districts de santé, de renforcer les capacités des personnels sanitaires, de faire une meilleure adhésion de la communication. L’une des causes de l’absence de vaccination étant le manque d’information des parents, l’absence des enfants, le refus, l’omission des vaccinateurs et les maisons non visitées. La campagne de vaccination s’achève dimanche prochain.
