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Dossier de la Rédaction

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Croissance et emplois, comment maintenir le rythme

technicien-port-kribiTout en saluant le retour à la culture de planification, l’évaluation du document insiste sur la mise en œuvre des réformes structurelles.

Croissance et emplois. Ce sont les deux principaux objectifs que vise le Document de stratégie pour la croissance et l’Emploi (DSCE). C’est, en effet, le lieu de convergence de la coopération avec les partenaires techniques et financiers en matière de développement. Conçu pour une dizaine d’années (2010-2020), « il constitue le vecteur de la recherche de croissance et de la redistribution des fruits jusqu’aux couches les plus vulnérables de la population, avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes », peut-on lire dans le document. Trois années se sont écoulées depuis que la mise en œuvre du document est effective. Récemment, le gouvernement a jugé opportun de dresser un diagnostic « froid », en faisant recours à une expertise indépendante. Le rapport produit par l’auditeur indépendant révèle, en effet, des points positifs, mais souligne aussi des aspects à améliorer. 

S’agissant principalement des résultats économiques, l’auditeur indépendant note de réelles avancées, même si tout n’a pas marché comme prévu. En effet, explique Roger Mbassa Ndinè, auditeur indépendant retenu pour l’évaluation du document : « Dès 2010, la récession était derrière nous, puisque la croissance qui était tombée à 1,9% par an en 2009 est remontée en 2010 à plus de 4 % ! La mise en œuvre du DSCE à partir 2010  nous a donc permis de ne pas rater la marche du train de la reprise économique mondiale : tout le monde ne peut en dire autant ! ».

A côté de cela, il faut aussi noter les changements intervenus, notamment au niveau de la culture de planification. « Le DSCE, qui est notre plan national de développement pour la période 2010-2020 parfaitement joué son rôle de cadre de référence de l’action gouvernementale », confie Roger Mbassa Ndinè. Effectivement, presque tous les acteurs de développement (administrations publiques, investisseurs, collectivités locales et partenaires au développement) ont aligné leurs propres stratégies et programmes d’actions sur le DSCE. «  Ce retour à une culture de planification du développement est en soi déjà un ancrage solide dans la bonne gouvernance des affaires du pays », ajoute notre source. 

Pour maintenir à un niveau élevé la croissance retrouvée, il faut des réformes structurelles. Si les choses bougent du côté des grands chantiers, tel n’est pas le cas dans le segment des réformes. Et c’est à ce niveau que le bât blesse.technicien-port-kribi

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