Mgr Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé.

Vous venez d’être nommé archevêque de Yaoundé…

Je rends grâce à Dieu pour cette mission apostolique qui vient d’être confiée à ma modeste personne par le pape François, au chef de l’Etat, aux institutions camerounaises et à tous ceux qui les animent. Je dis merci à tous les fidèles de Yaoundé qui, depuis ma nomination comme administrateur apostolique, m’ont offert un bon accueil. Je me lie à la joie de ma famille qui m’accompagne toujours dans la prière.

Toute ma gratitude à tous les amis du monde entier qui nous ont soutenus. C’est vrai que la mission est grande et complexe, mais je compte beaucoup sur la solidarité de tous.  C’est une bonne surprise. C’est une grande grâce. Vous savez, toute nomination est discrétionnaire. C’est-à-dire que la hiérarchie décide selon ses critères. Et nous ne pouvons pas être dans le cœur de la hiérarchie. Le Saint-Père François qui m’a nommé a  décidé de le faire, j’ai aussi appris la nouvelle comme vous.

Quelle est votre priorité ?

Ma priorité, en ce moment, c’est que nous devons construire la communion car comme on dit souvent, la société dépend des Hommes qui l’animent. Il faut investir le maximum d’énergie pour capitaliser la richesse humaine. Grâce à elle, nous pourrions donc faire face aux défis de l’archidiocèse comme ceux qui sont d’ordre pastoral. Une jeunesse nombreuse qu’il faut encadrer. Et aussi il faut travailler pour l’auto-financement et le redressement du diocèse.

Comment qualifier l’Eglise catholique qui est à Yaoundé ?

Je crois que l’Eglise catholique est universelle. L’église du Cameroun a sa spécificité. Nous pensons qu’aujourd’hui, notre église catholique au Cameroun peut donner un témoignage original à la fécondité de la foi dans le monde. Il y a des questions que nous avons déjà examinées et sur lesquelles nous avons nos positions fidèles à l’évangile. Nous continuerons à les défendre.