Il revient dans un archidiocèse qu’il connaît depuis sa naissance. Il y a été prêtre, économe diocésain, vicaire général…
On peut dire, sans grand risque de se tromper, que Mgr Jean Mbarga comme archevêque métropolitain de Yaoundé, est l’homme qu’il faut à cette place.
D’autres disent bien que le nouvel archevêque est « dans son élément ». Son parcours le montre et son expérience le confirme. En effet, rien ne laissait penser que cet enfant qui est né à Ebolmedzom, paroisse de Nkoa-Abang, dans la Mefou-et-Afamba, le 18 mai 1956, allait occuper les hautes charges de berger de l’Eglise catholique romaine qui est à Yaoundé. Le fils d’Hubert Ngoumou et Christine Zene va démontrer, au fil des années, qu’il est un travailleur infatigable, laissant éclater ses riches valeurs humaines, son sens profond de prêche et celui d’administrateur rigoureux, mû par la ferme conviction de voir une église catholique chaque jour plus forte et prête à relever les défis qui l’interpellent.
Très tôt, le petit Jean Mbarga est baptisé et envoyé à l’école catholique de Nkol-Ewoé et de Nsimalen (1961-1968). Nanti du CEPE, il entre au petit-séminaire Saint Paul de Mbalmayo et, son baccalauréat en poche, il est admis au Grand-séminaire Notre-Dame de l’Immaculée conception de Nkolbisson, à Yaoundé. Il en sort avec les titres de bachelier en philosophie et théologie et est ordonné prêtre le 5 décembre 1981, par Mgr Jean Zoa. Commence alors une carrière sacerdotale qui le verra, entre 1981 et 1982, vicaire des paroisses Sacré-Cœur de Mokolo, à Yaoundé, et Saint Martin d’Emana, non loin de Monatélé (actuel diocèse d’Obala). De 1983 à 1985, il est aumônier diocésain des jeunes et des mouvements d’action catholique de l’archidiocèse de Yaoundé. Curé de la paroisse de Mendong-Simbock, entre 1985 et 1989, il est aussi aumônier général de l’apostolat des laïcs à la conférence épiscopale nationale du Cameroun.
Envoyé parfaire ses études à l’université pontificale Alfonsianum de Rome en 1989, il revient en 1992 avec son diplôme de docteur en théologie morale et titulaire d’une maîtrise en droit canonique obtenu à l’Institut de droit canonique de Strasbourg, en France, et d’un diplôme en bioéthique obtenu à Rome. Rentré au Cameroun, il est nommé recteur du Grand-Séminaire de Nkolbisson et secrétaire national de la Commission épiscopale des ouvriers apostoliques et enseignant à l’Institut catholique de Yaoundé jusqu'en 2002. De 2001 à 2004, il est procureur (économe diocésain) de l'archidiocèse de Yaoundé, avant d’être nommé évêque d'Ebolowa-Kribi le 15 octobre 2004. Au mois de juillet 2013, suite à la renonciation de Mgr Simon Victor Tonye Bakot, il est nommé administrateur apostolique de l'archidiocèse de Yaoundé. Qunize mois plus tard, il est nommé archevêque métropolitain et administrateur apostolique du diocèse d’Ebolowa où il vient de passer dix ans comme évêque.
