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Dossier de la Rédaction

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Le PM a donné le coup d’envoi hier pour le 17e concours CAMES

ouverture-concours-camesPhilemon Yang a ouvert lundi au nom du chef de l’Etat, le concours d’agrégation de médecine. 191 candidats issus de 19 pays africains sont en lice.

Le Premier ministre, chef du gouvernement,  Philemon Yang a procédé  lundi au palais des Congrès de Yaoundé, au nom du président de la République, Paul Biya, à  l’ouverture du 17e concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, vétérinaire et productions animales, du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). C’était en présence de plusieurs ministres, membres du corps diplomatique et  de la communauté universitaire. Et d’entrée de jeu, le Pr. Bernard Mbatchi, secrétaire général du CAMES a indiqué : « Nous devons la tenue de ces assises au chef de l’Etat camerounais qui a accepté que Yaoundé abrite ce concours  avec tout ce qu’une telle organisation nécessite. »  Et d’ajouter : «  Nous voulons lui rendre un vibrant hommage. Son excellence Paul Biya mérite d’être salué avec déférence, et encouragé dans un contexte de marche inexorable de notre continent, vers plus de responsabilité, dans la croissance de l’économie mondiale. »

Après Lomé en 2010 et Libreville en 2012, Yaoundé accueille depuis hier, le 17e concours CAMES. Le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo est le président du Comité interministériel d’organisation, le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda en est le vice-président et le Pr. Maurice Aurélien Sosso, recteur de l’université de Yaoundé I est le coordonnateur technique. Sont en lice, 191 candidats issus de 19 universités d’Afrique. Parmi eux, l’on dénombre 10 Camerounais. Ils sont maîtres-assistants ou chefs de travaux pratiques justifiant de deux ans d’ancienneté, entre autres critères. Pour devenir maîtres de conférences agrégés, ils devront passer trois épreuves : une sur les titres et travaux scientifiques du candidat, une leçon de 45 minutes après 5h de préparation en loges avec des documents autorisés par le jury et une épreuve pratique spéciale adaptée à la discipline. Le passage de ces épreuves vise, en effet, l’obtention d’une nouvelle qualification qui devrait être considérée par le candidat admis comme un nouveau tablier qu’il revêt, et un signe distinctif pour un service de qualité.  Car après ce grade, ils pourront devenir plus tard des professeurs titulaires de médecine.

Le concours a, entre autres, pour but, de recruter des personnels de l’Enseignement supérieur en garantissant le niveau international et d’évaluer les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignant du supérieur. Cette 17e édition aura pour cadre la Faculté de médecine et des sciences biomédicales, l’Hôpital central, l’Hôpital général, le CHU, la Fondation Chantal Biya…Les admis pourront jubiler le 11 novembre prochain, jour des résultats. « Les recalés, explique le Sg du CAMES, devront attendre la prochaine fois, dans deux ans. Mais généralement, les statistiques du concours sont autour de 85% de réussite. » En rappel, la convention portant statut et organisation du CAMES fut signée le 26 avril 1972 à Lomé au Togo, par 16 chefs d’Etat. Aujourd’hui, le CAMES regroupe 19 pays. Notamment, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, entre autres.ouverture-concours-cames

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