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Dossier de la Rédaction

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Botafogo en Ligue 1 pour durer

Ligue 1Le club de Douala nouvellement admis dans l’élite entend apprendre, non sans ambitions.

« C’était l’euphorie totale, la liesse. Les joueurs ont sauté de joie tandis que le président fondait en larmes. » Laurent Djam, coach de Botafogo football club, a gravé dans sa mémoire ces souvenirs du 7 octobre 2014, jour où son équipe, en allant s’imposer à Ndop contre Ngokentunjia, a arraché son ticket pour la Ligue 1. A la 34e et dernière journée du championnat, alors que Lion Blessé de Fotouni et Aigle de Dschang guettaient aussi les deux dernières places restantes – Dragon de Yaoundé ayant déjà assuré sa montée. L’équipe, dont le siège est à Akwa, avait besoin d’un nul : elle comptait 62 points, et Aigle 59.

« Nous avons marqué deux buts en cinq minutes, à la 29e et à la 34e, mais nous avons souffert tout au long du match », se souvient le coach Djam. Sous pression, tenaillés par la peur d’échouer si près du but, les jeunes joueurs de Botafogo (22 ans de moyenne d’âge, assure l’entraîneur) ont multiplié les erreurs… Finalement, c’est le meilleur qui est arrivé. D’ailleurs, Aigle n’avait fait que match nul contre Tiko United. Voici donc l’équipe en Ligue 1, une dizaine d’années environ après sa création. Mais la saison n’aura pas été facile.

« Au départ, vu notre effectif, beaucoup ne croyaient pas en cette montée », dit le coach Djam. Mais il donne alors des assurances au président Hughes Tsopgning, lequel accepte de travailler avec des jeunes. Les victoires se font attendre, cela dit. « La mayonnaise n’a pas pris d’un coup. Il fallait amener les joueurs à savoir ce que c’est que la compétition, comment la vivre, la gérer », explique le coach. De 7e à la 9e journée, le club se hisse à la 5e place à la fin de la phase-aller. Et continue de monter en puissance, pour terminer 2e du championnat.

La saison prochaine, l’équipe compte s’appuyer une fois de plus sur son collectif. Les coéquipiers du capitaine Djeukam Tchuitchoua (meilleur buteur du club avec neuf réalisations lors de l’exercice écoulé), devraient néanmoins recevoir du renfort. Quelques individualités ciblées par le staff la saison dernière. Il sera question de bien les intégrer dans les schémas de jeu, afin que Botafogo laisse sa marque dans le championnat. Mais au fait, pourquoi Botafogo comme appellation ? « Quand le président a racheté l’équipe, elle s’appelait Cicam. Il a changé de nom pour en prendre un qui définit sa vision », explique un de ses proches. Après Astres, allons-nous avoir de nouveaux « Brésiliens » à Douala ?Ligue 1

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