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Dossier de la Rédaction

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L’hôpital général de Douala mieux armé pour la chirurgie cardiaque


Constat fait par les membres de la 4e mission humanitaire en cours.


« L’année dernière, il y avait des points positifs et négatifs qu’on a pu relever. Nous avons posé nos doléances et cette fois-ci, je peux vraiment dire que les points négatifs ont été nettement améliorés en termes de collaboration, de synchronisation, en termes d’amélioration de la technologie qu’on a à disposition, du plateau technique ». Le Dr Jean-Luc Jansens, membre de la 4e mission humanitaire belge de chirurgie cardiaque, à l’œuvre depuis le 28 octobre 2014, apprécie les progrès faits par l’Hôpital général de Douala (HGD) depuis le dernier passage du groupe il y a un an.

Des progrès également notés par le Pr Jacques Berre, réanimateur, « en termes d’organisation du travail. Les infirmiers camerounais sont présents, très actifs, enthousiastes. Même chose pour les médecins. Progrès aussi en termes de gestion de médicaments. L’année dernière, on devait à chaque fois demander un médicament à la pharmacie et on perdait un temps précieux. Maintenant, il y a un local au bloc opératoire où les médicaments sont stockés et l’accès est plus rapide. Idem pour le laboratoire où les résultats des examens nous parviennent plus vite ».

Des médecins belges et locaux mieux armés donc pour les interventions chirurgicales de cette année, qui ont connu une hausse. Tournant autour d’une dizaine en 2013, les opérations devraient passer le cap de 20 cette année. Ils sont ainsi au bloc jusqu’à vendredi 7 novembre, jour de fin de cette 4e mission. Ils en ont profité pour dresser le profil des candidats aux interventions : « En Europe, la moyenne d’âge pour les maladies cardiaques est de 72 ans. Ici, il faut en enlever 50. Elle est donc d’environ 20 ans. De plus, en Afrique subsaharienne, la grosse majorité des maladies sont liées à l’hypertension », souligne le Dr Jean-Luc Jansens, chirurgien cardiaque.

Le profil est complété par son confrère de la mission belge, le Dr William Ngatchou : « Ce sont les pathologies valvulaires... dues au rhumatisme articulaire aigu. Donc ce sont des patients qui pendant leur enfance font des angines qui sont mal soignées... C’est pourquoi les patients sont jeunes, on développe la maladie à la fin de l’adolescence ».

Et ce lundi, on pouvait voir l’équipe médicale rassemblée autour des patients en soins intensifs, étape où les malades passent trois à quatre jours avant d’être transférés à l’unité d’hospitalisation. Le suivi postopératoire est assuré par les médecins locaux, parmi lesquels le Dr Félicité Kamdem, cardiologue à l’HGD.



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