Un atelier sur les pratiques de riposte organisé à Douala en faveur des pays non touchés.

Même si le virus Ebola s’éloigne de leurs frontières, médecins, experts, décideurs et partenaires venus des Etats-Unis, du Tchad, de la Mauritanie du Togo, de la Guinée Bissau et du Cameroun restent mobilisés. Depuis mardi, un atelier de renforcement des capacités nationales sur la réponse aux évènements de santé publique organisé par le Center Deseases and Care (Cdc, Atlanta) se tient à Douala. Grâce à la collaboration entre l’Oms et le Minsanté, les participants vont acquérir des techniques pratiques de riposte.

Pour Gregory Thome, chef de mission adjoint à l’ambassade des Etats-Unis, l’épidémie Ebola constitue une priorité. Les Etats-Unis sont engagés à lutter. Selon lui, il est impossible de fonctionner en vase clos. A l’heure actuelle, 100 millions de dollars sont mobilisés, servant à l’achat d’équipements de protection individuelle, à mettre sur pied des laboratoires mobiles, à envoyer des personnels de santé à travers l’assistance sanitaire. Objectif de l’atelier, déterminer les nouveaux cas intervenir le plus vite possible.

Propos de Georges Alain Etoundi Mballa, directeur de la Lutte contre la Maladie, les Epidémies et les Pandémies au Minsanté : « Nous avons pris des mesures mais nous devons continuer en élevant le niveau de préparation, et l’opportunité nous est donnée avec le gouvernement américain très expérimenté dans le système de préparation ».

Tout cela va s’accompagner d’infrastructures diverses qui permettront, si un cas survient, qu’il soit pris en charge rapidement. Ludovic Ngbwa, Sg des Services du gouverneur du Littoral, le Cameroun n’est pas à l’abri. Toutefois le gouvernement a mis sur pied un dispositif de riposte.