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Dossier de la Rédaction

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Baisse du prix du baril, pas d’inquiétude

Malgré les revenus perdus, les prévisions éviteront au Cameroun de ressentir durement la chute.


Pour les caisses publiques, à combien s’élèvent les pertes de recettes dues à la chute considérable des cours du pétrole observée depuis le début de la seconde moitié de l’année 2014 ? Pour l’instant, il est difficile de le dire même de manière approximative. Le règlement des comptes concernés étant à venir. Mais, d’ores et déjà, dans les services financiers, l’on avance volontiers que cette fluctuation n’est pas surprenante, ni inquiétante pour qui prépare habituellement le budget de l’Etat.

« Nous avons pris l’habitude de prendre des précautions par rapport aux prévisions des cours afin de ne pas mettre les services publics dans la situation difficile de gestion de recettes moins importantes que celles annoncées. En général, le prix du baril que nous prenons en compte est inférieur de dix dollars (environ 5000 F) par rapport à ce que prévoit le Fonds monétaire international (FMI), par exemple », déclare Lazare Bela, conseiller technique au ministère des Finances. Les projections du budget 2015 sont à cet égard « prudentes comme d’habitude », en raison de la volatilité du dollar et des cours.

De 110 dollars (environ 55.000 F) en juillet, le prix du baril est, en effet, tombé à 83 dollars (43.575 F) hier, le dollar valant 525 F, après avoir touché le plancher de 82 dollars (41.000 F), le prix le plus bas enregistré depuis quatre ans. Quoi qu’il en soit, rassure M. Bela, la baisse du prix du baril correspond régulièrement à une appréciation (renchérissement) du franc CFA par rapport au dollar. De sorte que le cours du baril, libellé localement en franc CFA, baisse moins que s’il avait été prévu en dollar, par exemple.

En revanche, un pétrole plus abordable favorise aussi l’allègement des subventions au carburant. Déjà réduites en juin dernier, ces contributions économisées par le Trésor public sur la facture de chaque litre de super, de gazole, de pétrole lampant ou de gaz domestique pourront être affectées ailleurs notamment dans l’équipement ou les dépenses sociales, se satisfait-on au ministère des Finances.

Le Cameroun, exportateur de brut, perdra néanmoins des recettes considérables malgré la hausse régulière de la production. En 2012, le sous-sol camerounais a fourni environ 22,38  millions de barils de pétrole, contre 21,61 millions de barils en 2011. L’an dernier, ce sont 24,31  millions de barils qui en ont été extraits, soit une augmentation de 8,6%. Pour 2014, les prévisions de la Société nationale des hydrocarbures publiées en mai confirmaient cette tendance haussière. L’accroissement de la production attendu étant de 25%.

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