Ils y font face depuis lundi dernier à la faculté de médecine de l’Université de Yaoundé I.
Mercredi matin à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales (FMSB) de l’Université de Yaoundé I, c’est une ambiance des plus studieuse qui règne. En effet, c’est ici que se déroule le 17e concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, vétérinaire et productions animales, du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). Et ce, jusqu’à lundi prochain, date à laquelle seront connus les résultats. Pour l’heure, les candidats sélectionnés pour la deuxième épreuve intitulée : « Leçon », s’activent dans leurs cours. Certains, l’air anxieux, révisent, tandis que d’autres, attendent avec quiétude le moment de l’audition par le jury. Tel est le cas de cette candidate, Dr Bamba Sanata Pakotogo de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. « Nous avons débuté l’évaluation avec la présentation des titres et travaux scientifiques, à l’issue de laquelle, il y a eu une première délibération où j’ai été autorisée à poursuivre la deuxième épreuve. Je suis en train d’attendre le tirage au sort du sujet de leçon qui sera suivi de 5h de préparation à la bibliothèque de la FMSB. Suivra enfin la présentation des travaux qui va durer 45 minutes devant les membres du jury », confie-t-elle.
La dernière épreuve concerne la pratique spéciale. Ce test est adapté à la discipline des candidats retenus. « Les candidats sont testés sur trois épreuves. Et à chaque test, certains sont éliminés. La troisième et dernière épreuve est celle où le candidat doit examiner un malade et exposer les conclusions de son diagnostic devant le jury. Si les candidats sont admis à cette dernière épreuve, ils passent leur concours d’agrégation », explique le Pr Ebana Mvogo Côme, doyen de la FMSB. Les cadres affectés pour cette dernière épreuve sont entre autres l’Hôpital central, l’Hôpital général, le CHU et la Fondation Chantal Biya.
Pour ce 17e concours du CAMES, 24 jurys ont été sélectionnés pour apprécier les travaux de 191 candidats, dont 10 Camerounais, issus de 19 universités d’Afrique. Ils sont maîtres-assistants ou chefs de travaux pratiques. Le passage des épreuves permettra aux candidats d’obtenir une nouvelle qualification qui devrait être considérée comme un signe distinctif pour un service de qualité. Car, après ce grade, ils pourront accéder au rang de professeur titulaire de médecine.
