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Dossier de la Rédaction

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Une candidate de doctorat félicitée par le jury à l'Université de Ngaoundéré

Mme Ada Djabou est la deuxième personne de sexe féminin à soutenir une thèse de Doctorat/PhD en histoire à la faculté des Arts, lettres et sciences humaines.


L’histoire retiendra que Mme Ada Djabou est la deuxième personne de sexe féminin qui a soutenu une thèse de Doctorat/PhD  en histoire à la faculté des Arts, lettres et sciences humaines à l’université de Ngaoundéré depuis la création de cette institution en 1993. Elle était d’ailleurs la première à passer devant le jury présidé par le Pr Daniel Abwa. Sa thèse portait sur « la femme, le savoir et la politique au Nord-Cameroun, 19ème - 21ème  siècle ». Un thème qui lui a permis de montrer comment les traditions, les coutumes et les mœurs ont pendant longtemps, mis à côté du champ politique la femme du septentrion ; une situation alimentée par la sous-scolarisation de la femme de cette partie du pays et qui a pour corollaire, sa cécité politique. La candidate a obtenu au terme de la soutenance, la mention « très honorable ». Le professeur Daniel Abwa a qualifié d’ « actuel et intéressant » ce sujet défendu avec brio.

Au total, cinq sujets de thèse de Doctorat/PhD seront soutenus dans cette faculté d’ici  le samedi 1er novembre 2014.  C’est une autre dame, en l’occurrence Catherine Lytrice, qui bouclera ainsi la boucle en soutenant un sujet qui ne manque pas d’originalité. « Les hébergements touristiques des villes de Yaoundé, Douala et Kribi, de 1950 à 2010 : approche historique » ; c’est ce thème que cette dame essaiera de défendre ce jour-là. Au paravent, d’autres candidats auront défendu leurs travaux. Il s’agit de Samuel Kamougnana qui a choisi pour thème, « le Nord-Cameroun et le Nord-Est du Nigeria : étude comparative des systèmes d’encadrement politico-administratifs (1809-1983), de Joseph Woudammike qui a choisi pour thème, « déportation et mise en résidence surveillée des acteurs politiques au Nord-Cameroun. De la période coloniale allemande à 1990 ». Jean-Claude Tchouankap, quant à lui s’intéresse à la vie d’un homme de Dieu qui a à sa manière marqué la vie politique du Cameroun. « Monseigneur Albert Ndongmo : le religieux et le politique (1916-1992) » ; tel est le titre du sujet qu’il va défendre.  Il s’agit en somme des sujets qui permettent de faire une lecture d’un pan de l’histoire du Cameroun.

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