Un cocktail dinatoire a eu lieu mardi dernier à Yaoundé pour célébrer le 60^e anniversaire de la libération de ce pays.

L’Algérie reste engagée sur différents fronts et compte y rester aussi longtemps que possible. Telle est la quintessence du message délivré, mardi dernier, par Toufik Milat, ambassadeur de la République algérienne démocratique et populaire et, par ailleurs, doyen du corps diplomatique à Yaoundé. En présence du vice-Premier ministre Amadou Ali, et de plusieurs membres du gouvernement dont Pierre Moukoko Mbonjo, ministre des Relations extérieures, de nombreux chefs de missions diplomatiques et anonymes, le diplomate algérien a égrené quelques actions posées par son pays en 2014. Notamment son implication dans la résolution de la crise malienne; son accompagnement dans la crise libyenne en vue d’un dialogue consensuel devant réunir bientôt à Alger autour d’une même table les différents protagonistes au conflit. D’après Toufik Milat, la solution à la crise qui déchire actuellement le pays de Mouhammar Khadafi ne saurait émaner d’une intervention militaire étrangère, mais plutôt à travers un dialogue inter-libyen. L’Algérie a également apporté un appui multiforme au parachèvement politique des transitions en Tunisie et en Egypte secoués par les retombées et contrecoups du printemps arabe. «Cet engagement envers les espaces régionaux auxquels appartient mon pays, ne nous a pas empêché évidemment de nous acquitter d’autres missions et d’entreprendre d’autres initiatives qu’exigent des préoccupations au plan international et qu’il serait difficile d’énumérer ici», a-t-il indiqué.

Dressant le bilan des cinquante années de coopération entre l’Algérie et le Cameroun, Toufik Milat fait savoir qu’elles ont été marquées, entre autres, par la mise en place d’une commission mixte et d’un comité d’affaires, une coopération culturelle, une assistance technique et scientifique, l’organisation des foires et visites d’opérateurs économiques des deux pays. A l’avenir, l’Algérie entend se ranger au côté du Cameroun pour lutter contre le terrorisme. «Mon pays qui a souffert dans sa chair du terrorisme et payé, à cet égard, un lourd tribut, ne peut qu’être solidaire avec le Cameroun dans son combat contre ce fléau des temps modernes», a-t-il conclu.