La première vague passe à la caisse dans les services du préfet du Wouri depuis mercredi.
La commission d’indemnisation des victimes de perte de droit foncier ou de destruction des biens pour l’élargissement de la pénétrante Est de la ville de Douala est à l’œuvre depuis avant-hier, 5 novembre 2014. La commission, installée dans les services du préfet du Wouri à Bonanjo, reçoit donc déjà les bénéficiaires de la première vague. 66 personnes concernées, dont le montant total des indemnisations s’élève à 172 millions F. Avec des sommes allant de 100 000F à 35 millions F.
Mais pour la première journée mercredi, seulement 6 personnes sont passées à la caisse pour environ 20 millions F. « Probablement un problème de communication. Pourtant nous avons passé des communiqués radio », explique le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea. Pour remédier à la situation, le président du collectif de l’Association des opérateurs économiques et commerçants de la pénétrante Est, Bonaventure Gouanon, a reçu la liste des récipiendaires. Il se chargera ainsi d’informer le reste de ses compères. Bonaventure Gouanon a notamment déclaré : « Beaucoup de nos adhérents étaient sur le qui-vive. Depuis 2007-2008, nous avons tenu de nombreuses réunions avec les autorités de la place et on a trouvé des compromis. Et Dieu merci, nous sommes satisfaits de savoir que les clauses des différentes réunions sont en train d’être appliquées ».
Et force était de noter avant-hier que parmi les premiers bénéficiaires, qui préféraient prendre leurs droits en espèces, quelques-uns, venus les bras ballants, ne s’étaient pas préparés au transport de sommes importantes. Il s’agira donc désormais pour ceux qui ont reçu leurs indemnités, de libérer l’espace concerné par le tracé de la route. Assurance en a été donnée au préfet par les différents bénéficiaires, parmi lesquels Richard D., installé à Ndogpassi II depuis 1987.
La semaine prochaine, ce sera au tour de la deuxième vague de passer à la caisse. Un groupe composé de personnes considérées comme des cas sociaux. Plus de 300 personnes à dédommager pour un total avoisinant 500 millions F.
