Le cercle mess général de brigade Benae a été dédicacé jeudi par le ministre, secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh.
La plaque commémorative dit tout de l’événement qu’abritaitjeudi l’Etat-major particulier du président de la République : « L’an deux mille quatorze et le six novembre, Monsieur Ngoh Ngoh Ferdinand, ministre, secrétaire général de la présidence de la République a inauguré le Cercle mess général de brigade Benae, en présence du général de brigade aérienne, chef d’Etat-major particulier de la présidence de la République et de Madame Veuve Benae Henriette ».
Ce fut en fait une double cérémonie d’inauguration et de dédicace relevée par la présence d’autres personnalités, en plus de celles dont le nom a été légué à la postérité par la plaque commémorative. Notamment, le secrétaire d’Etat à la Défense, chargé de la gendarmerie, Jean Baptiste Bokam, le directeur de la sécurité présidentielle, le général Ivo Desancio.
Le Cercle mess général de brigade Benae, concrétise, selon le colonel Blaise Engolo, responsable des opérations et systèmes d’information et communication à l’Etat-major particulier, « la volonté du chef de l’Etat d’améliorer les conditions de vie des personnels militaires », telle qu’exprimée à Bamenda, en 2011, lors de la célébration du cinquantenaire des forces armées.
Bâti sur une surface de 1500 m², sur le flanc Est du Mont-Fébé, au lieu dit « Entrée Emana », le cercle mess est un complexe abritant onze bureaux, deux cuisines, deux magasins, un bar, un salon VIP, trois grandes salles de restauration dédiées respectivement aux officiers, sous-officiers et militaires du rang. Un cadre de restauration, de détente et de fêtes est ainsi ouvert pour les personnels militaires de la présidence de la République. Mais bien au-delà, un centre de partage et de convivialité ouvert à tous, s’agissant d’un « Camp de la fraternité ».
Le général Blaise Benae Mpecke, dont la mémoire a été honorée à travers ce centre mess, fut chef d’Etat-major particulier du président de la République de 1986 jusqu’à son décès en 2007. Une minute de silence a été observée, lors de la cérémonie, en son honneur. Il a reçu aussi à titre posthume, par le biais de son épouse, le diplôme de la médaille de la Croix de la Valeur militaire du Cameroun.