Militants, autorités administratives et politiques ont appelé à faire front commun pour lutter contre l’insécurité.
L’une des préoccupations de l’heure dans la Mefou-et-Afamba et sur l’étendue du territoire national est la lutte contre l’insécurité. Le sujet était au menu de la célébration du 32e anniversaire de l’accession du président Paul Biya à la magistrature suprême jeudi à la Place des fêtes de Mfou. Hier était donc jour de fête mais aussi jour de sensibilisation. Entre deux prestations musicales, les élites de la localité ont galvanisé les populations afin qu’elles participent activement à la lutte contre les menaces à la paix. Ceci en accord avec le thème de la célébration de l’An 32 : « Tous derrière le président Paul Biya dans la bataille contre l’insécurité, pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale, la préservation de la paix et la consolidation de l’unité nationale.»
Un choix que le vice-président du Sénat, Sylvestre Naah Ondoua, a justifié : « Le parti invite à réfléchir sur l’appui que nous, militants et Camerounais, devons apporter au combat que mène le président de la République, président du parti. » Comment donc y participer ? Le sénateur a donné le mot d’ordre : « dénoncer ». Aussi, a-t-il insisté sur le devoir, pour les populations, de dénoncer toute personne suspecte et de fournir des renseignements divers aux autorités administratives. Enfin, dans cette lutte contre la secte islamiste Boko Haram, il a invité les populations à ne pas tomber dans la stigmatisation de toute personne musulmane car a-t-il mentionné : « Boko Haram n’est pas une religion ». La cérémonie qui s’est déroulée en présence du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Clémentine Ananga Messina et du directeur général de la Sopecam, Marie-Claire Nnana, s’est achevée au crépuscule, sur fond de bikutsi.
