Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Un réseau africain en gestation pour le financement de la décentralisation

Une quinzaine d’organismes sont réunis depuis  jeudi à Yaoundé à l’effet de mutualiser leurs efforts.

Adopter les statuts et le plan d’action du réseau pour les trois prochaines années. C’est l’objectif majeur des responsables de la quinzaine d’institutions et organismes africains de financement de la décentralisation réunis depuis jeudi à Yaoundé. Au regard de l’enjeu de cette rencontre, et surtout de l’importance majeure du processus de décentralisation pour l’Afrique en général et le Cameroun en particulier, Jules Doret Ndongo, le ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale, chargé des Collectivités territoriales décentralisées, a rappelé que « l’un des facteurs essentiels de sa réussite réside dans la disponibilité des financements nécessaires à sa mise en œuvre, et surtout leur saine et efficace gestion. » On peut donc comprendre l’importance de cette rencontre qui doit permettre la création d’une plateforme d’échanges et de plaidoyer pour une amélioration des politiques publiques de financement des collectivités territoriales décentralisées. Bien plus, pour le directeur général du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) Philippe Camille Akoa, le réseau doit permettre de procéder à un échange d’expériences. Ce qui se fait au Cameroun n’étant pas forcément la même chose au Maroc en matière de collecte et de redistribution des impôts et taxes. Il y a d’ailleurs lieu de relever que ce sont toutes les parties du continent africain qui sont représentées.

A l’ouverture des travaux, le ministre délégué Jules Doret Ndongo n’a d’ailleurs pas caché l’intérêt pour le Cameroun de la tenue de ces assises. « Il est indéniable que le développement des Etats passe par celui des collectivités à la base. » Des collectivités dont la mission première est de veiller  à l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations. La tâche s’avère encore ardue, malgré tous les efforts consentis. D’où toute l’importance qu’accorde le gouvernement camerounais à la tenue de ces travaux. Il faut donc aller vers une véritable mobilisation et une réelle synergie d’actions au plan sous-régional, régional et même continental. L’appui des partenaires techniques n’étant pas des moindres. Pour le représentant du gouvernement camerounais, « la mise en place du réseau africain des institutions de financement des collectivités locales participe dès lors de ce souci. » Il a salué la dynamique observée au niveau continental.

Il faut relever que les assises de Yaoundé résultent de la tenue à Yaoundé en 2011 d’une rencontre internationale sur le financement des collectivités en Afrique. Les travaux se tiennent au moment où les Etats africains se préparent à l’adoption d’un nouveau programme de développement articulé autour des Objectifs durables de développement (Odd) qui seront appelés à remplacer les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) dont l’échéance est fixée en 2015. Le réseau en constitution garantit une meilleure prise en compte du rôle et des besoins des collectivités locales dans ce renouveau et la recherche de solutions globales. Les travaux prennent fin vendredi.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière