Une suggestion des acteurs du secteur, afin de résoudre durablement le phénomène.
« Nous sommes le seul port au monde où l’on refuse de travailler de nuit ! » Dixit, Emmanuel Etoundi Oyono, directeur général (DG) du Port autonome de Douala (PAD). Alors que la question de la décongestion de l’espace portuaire susmentionnée continue à se poser, le DG affirme que si l’on travaillait de jour et de nuit, « ce problème pourrait être définitivement réglé en trois mois ». Mercredi dernier, au cours de la traditionnelle réunion de concertation entre le ministre du Commerce et les opérateurs économiques, ces derniers ont indexé les difficultés d’accostage de leurs navires, chargés de produits parfois périssables. Sans compter la gestion des aires d’entreposage, certains opérateurs ne se pressant pas pour enlever leurs marchandises. Au lieu de 11 jours réglementaires, certains containers font 60 jours au port et leurs contenus finissent souvent par être vendus aux enchères. Les opérateurs rétorquent à ce propos, des lourdeurs administratives, notamment au niveau des opérations douanières. L’on soutient, en effet, que le scanner des douanes ouvre à 7h pour se refermer à 21h. Emmanuel Etoundi Oyono affirme alors que le rythme 24h/24 s’impose.