L’artiste français de hip hop a donné mercredi dernier à l’Institut français de Yaoundé un spectacle de beat box.

Chanter avec la bouche, la gorge et le nez. C’est en cela que se résume le « Beat box » ou encore la « boîte à rythme ». Une variété musicale voisine du hip hop. C’est par ce rythme que l’artiste français Joos, originaire de Marseille en France, a tenu en haleine le public de mélomanes venus le découvrir mercredi dernier dans la salle de spectacles de l’Institut français de Yaoundé. Pour faire vibrer le public, Joos a invité l’assistance à danser au ryhme de la démarche d’un personnage immaginaire nommé « Petit K ». Cadence tantôt lente, moyenne ou très enlevée. Et c’est avec joie que les amoureux du beat box reprenaient à sa suite les sons « tic-tac !!! tic-tac-tic-tac-tac !!! ». Imitant par la suite le son de battement du cœur d’une jeune fille amoureuse, une spectatrice ne s’est d’ailleurs pas empêchée de s’exclamer : « Waouh !!! C’est mon cœur qui bat pour toi!!! ».

Dans une seconde phase, Joos a invité certains mélomanes sur scène, pour les amener à jouer des instruments virtuels : batterie, guitare, saxophone, etc. Joos quant à lui s’attelait, instantannément, à reproduire les différentes sonorités avec sa bouche, sa gorge et son nez. Et tout ceci, sous les acclamations nourries du public. Le rappeur français a une fois de plus invité la foule à reprendre en choeur, les différents rythmes joués tout au long de l’heure qu’aura duré  le spectacle.

L’expérience qui rentre dans le cadre du Festi Bikutsi 2014 a pour but d’exposer l’art musical traditionnel Beti aux sonorités modernes, afin d’en faire sortir les similitudes et autres influences. Dans la suite du programme du festival, ce samedi, l’occasion sera donnée à des artistes tels que Danielle Eog, Blick Bassy, Mario Canonce et Adriano Tenoriod pour en faire l’expérience à leur tour. Le festival qui a commencé le 03 novembre dernier s’achève le 15 novembre prochain par la remise du prix de la meilleure émergence.