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Dossier de la Rédaction

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Le Musée national se donne à voir

Des  journées portes ouvertes organisées par le Minac depuis le 6 novembre dernier, dans le cadre de la célébration du 32e anniversaire de l’accession au pouvoir du chef de l’Etat.


Le Musée national a fait peau neuve. La bâtisse de 1930 brille de l’extérieur comme de l’intérieur.  Un beau portrait du chef de l’Etat, Paul Biya  souhaite la bienvenue à l’entrée et c’est le début d’une balade de découverte. De surprises. Depuis les années d’indépendance à nos jours. Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture (Minac), explique que le Musée  national du  Cameroun n’est  pas une copie  des grands  musées du monde.  Il ne cherche pas à faire  concurrence aux autres. Il est propre au Cameroun. « C’est  notre histoire », fait-elle savoir.

Etalé sur 5000 m2 et avec plus de 30 salles minutieusement équipées, l’édifice, lieu symbolique, est un véritable condensé de l’histoire  du  pays.  Des pages de la constitution, des œuvres d’arts les plus anciennes, des découvertes des fouilles archéologiques, des pièces précieuses de poteries, une exposition photographique des 50 dernières années, (10 ans par salle)... Avec un résumé des évènements politiques, sociaux, économiques et même diplomatiques ayant marqué cette période. Le tout rehaussé d’une citation du président de la République, tirée de son ouvrage, « Pour le libéralisme communautaire ». Cependant, le Minac relève que malgré les efforts de son département ministériel, toutes les photographies n’ont pas été retrouvées du fait de l’indélicatesse de certains. Mais, presque tout y est. Les portraits du premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo et d’anciens hauts dignitaires de la République. Tout comme l’exposition de vêtements et costumes patrimoniaux des dix régions, l’habitat patrimonial aussi. Au plan musical, au-delà de la diversité d’instruments exposés, le saxophone du grand Manu Dibango attire l’attention.

Cette réserve de merveilles a ouvert ses portes depuis jeudi dernier, et ce jusqu’à hier dimanche, au public. Et la période n’a pas été choisie par hasard. « Le 6 novembre parce que nous commémorons l’accession au pouvoir du président de la République. Et c’est sa politique que j’ai essayé de promouvoir en ce lieu », a expliqué le ministre. Cette première ouverture, depuis le lancement de sa réhabilitation en 2009, devrait être comprise comme une occasion de communion entre les Camerounais et le riche patrimoine culturel matériel et immatériel dont regorge  le pays. « Mais ce n’est qu’un début. Ça pourra être mieux. Et ceux qui viendront, auront sûrement des choses à nous apporter », a-t-elle relevé. A partir de jeudi donc, de 11h à 18h, le Musée national était ouvert. Et ce, gratuitement.  Les visites étaient faites par groupes. Des guides y ont été mobilisés à cet effet. Passée cette date, l’accès au site ne sera plus gratuit. Mais la grille tarifaire n’est pas encore arrêtée. Les journées portes ouvertes étaient organisées en prélude à la réouverture prochaine du Musée national du Cameroun. Et pour la préservation en bon état de ce haut lieu culturel, le ministère des Arts et de la Culture compte sur le civisme de tous et de chacun.

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