Le sujet a fait couler beaucoup d’encre et de salive en début de semaine dernière à Yaoundé, Douala et ailleurs. Apparemment fatigués d’attendre le paiement de leurs allocations spéciales de recherche, certains enseignants ont engagé un mouvement de grève.
De sources bien informées, tout serait parti de l’université de Buea, avant de contaminer celles de Douala et de Yaoundé. Dans ces institutions, les enseignants réclamaient le paiement de leurs primes. Expliquant qu’ils auraient dû être payés entre le 1er et le 15 octobre derniers, pour le compte de la troisième tranche de leurs allocations. Pour faire entendre leur colère, des enseignants grévistes ont déserté les amphithéâtres. Promettant de ne revenir que lorsqu’ils auront été désintéressés. Bien que le Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) ait demandé vendredi dernier, à ses membres de reprendre les cours ce lundi matin, CT a rencontré le ministre de l’enseignement supérieur pour comprendre le phénomène mais surtout, savoir si la solution a été trouvée à leur requête.
