La création de cette instance survient au lendemain de la visite socio-économique du gouverneur de la région.C’est une physionomie du Sud, contrastée mais réelle, que le gouverneur Jules Marcellin Ndjaga a présenté
aux filles et fils de la région, rassemblés par ses soins le 7 novembre dernier à Ebolowa. Nous étions là en pleine réunion de restitution des constats de développement socio-économique relevés au cours de sa tournée effectuée de mai à juillet dernier. En dépit des potentialités de développement dont regorge la région, sur le terrain, subsiste un problème. C’est celui d’une population éprouvant d’énormes difficultés dans les efforts d’amélioration du bien-être commun. On cite, dans ce sens, le mauvais état ou le manque systématique de routes, l’abandon des chantiers de construction, une couverture insuffisante au niveau de l’éducation et de la santé, la vétusté des installations existantes pour la fourniture en eau potable et les coupures intempestives dues à la faible offre de l’énergie électrique. A ces difficultés se greffent le peu d’engouement des jeunes au travail de la terre, l’individualisme, l’immoralité, l’incivisme, la consommation des drogues et autres stupéfiants…
La solution, pour le gouverneur, consiste à mettre en place un cadre de réflexion et de partage sur les questions de développement. Pour ce faire, les membres du gouvernement, les membres du parlement, les directeurs généraux et l’ensemble des forces vives de la région ont promis d’animer cette instance d’évaluation et d’analyse prospective. Déjà, le gouverneur leur a demandé de changer de mentalité, de s’impliquer davantage et de prendre définitivement en main une jeunesse qui sera, à l’horizon 2035, la force vive d’une nation émergente.
