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Dossier de la Rédaction

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Les parlementaires sont de retour

La priorité du programme de travail des deux chambres pour la session de novembre sera consacrée à l’examen et au vote du budget de l’Etat.

 

Les élèves parleraient eux de la rentrée du troisième trimestre. Le plus décisif, même si les deux premiers ne le sont pas moins. Pour les membres des deux chambres du parlement camerounais, la session ordinaire qui s’ouvre demain revêtira sans doute la même importance. Sauf peut être qu’à la différence des élèves, qui doivent présenter des examens, les députés et les sénateurs seront les examinateurs. Comme le prévoient les lois portant règlements intérieurs des deux chambres, la session de novembre est en effet consacrée à l’examen et au vote du budget de l’Etat pour l’exercice suivant. On comprend donc l’importance et les enjeux de cette session parlementaire qui s’ouvre d’abord en mi-journée au palais de Verre de Ngoa-Ekellé pour les députés et plus tard dans l’après-midi au palais des Congrès pour les sénateurs. Ils devront, dans les délais prévus par la loi, examiner le projet de loi de finances qui sera présenté par le gouvernement pour le compte de l’exercice 2015. L’année dernière, ce sont 3 312 milliards de F qui avaient été accordés au gouvernement dans le cadre des actions à mener pour l’amélioration des conditions de vie des populations camerounaises. Un budget dans lequel la part réservée à l’investissement culminait à 1 000 milliards de F.

Mais comme on peut le constater, le projet de loi de finances qui sera examiné par les députés et les sénateurs sera le 3e du budget-programme. Etalée sur trois ans, la programmation faite par le gouvernement dans le cadre de ce nouvel outil devrait permettre d’aller aux termes d’un certain nombre de projets et programmes qui avaient été arrêtés par les différents départements ministériels et les autres institutions de l’Etat. Ce sont environ 160 programmes qui sont exécutés. Comme on peut s’y attendre, la préparation de ce projet de loi de finances s’est faite conformément aux prescriptions contenues dans la circulaire du président de la République signée le 2 août 2014. Avec une croissance qui devrait aller au-delà des 5,5%. Dans le cas du Cameroun, le taux de croissance du produit intérieur brut (Pib) devrait être de l’ordre de 6%. De façon globale, et comme l’a rappelé le chef de l’Etat, la loi de finances 2015 doit veiller au respect du calendrier de « mise en œuvre de tous les projets programmés en général, et des projets structurants de première génération en particulier. »

Sur l’exécution du budget en cours, le rapport du ministère des Finances indiquait, il y a quelques mois, que sur les six premiers mois de 2014, les recettes étaient en hausse de 20% par rapport à l’année précédente. Soit un peu plus de 1 716 milliards F contre 1 430 milliards à la même période en 2013. Ceci est notamment dû à la bonne tenue des recettes pétrolières et au bon taux de réalisation du recouvrement des recettes non pétrolières (109%).


 

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