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Dossier de la Rédaction

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Le tour gagnant

Dans un monde où se succèdent surtout les mauvaises nouvelles, à l’instar des affrontements armés ou de la dangereuse évolution plus ou moins effrayante du virus Ebola, pourquoi ferait-on la fine bouche sur une nouvelle rassurante !

Celle-ci a dû mettre du baume  au cœur de nombreux spectateurs et téléspectateurs manifestement joyeux de suivre  une compétition cycliste disputée et populaire.  Il s’agit de la bonne organisation du grand prix cycliste international Chantal Biya. Disons le tout de suite, pour lever toute équivoque : ce n’est pas un Camerounais qui est arrivé à la tête du peloton dimanche après-midi à Yaoundé. Il s’en est fallu de peu. Mais c’est l’Allemand Debesay Mekseb, d’origine érythréenne, qui a remporté le trophée. Là n’est pas le propos.

La quatorzième édition du grand prix cycliste international Chantal Biya est cependant  analysée comme un tour gagnant pour le Cameroun.  Le rendez-vous a  failli ne pas être honoré, au regard des tristes évènements qui l’ont précédé : le départ de ce monde vers l’au-delà de Mme Rosette Mboutchouang, la mère de Mme Chantal Biya marraine de l’épreuve cycliste éponyme d’une part, et d’autre part de Moustapha Dogo, président de la fédération camerounaise de cyclisme. Voilà pourquoi , au terme de la compétition, le ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua, a mis en valeur le courage de la Première Dame  et celui de la Fécacyclisme , pour n’avoir pas renoncé à l’organisation et  être allées de  l’avant malgré les dures épreuves.

 Le succès d’une compétition cycliste internationale s’apprécie  toutefois à l’aune  de facteurs constamment scrutés tout au long des étapes par des yeux exercés de représentants de l’Union cycliste internationale. L’attention porte notamment sur les critères relatifs à la santé et plus particulièrement  la cruciale et récurrente question  du dopage, sur la sécurité des coureurs, des officiels et des spectateurs, sur toutes les affaires  techniques ayant directement trait à la compétition à l’instar du coaching , de l’arbitrage, du ravitaillement des cyclistes concurrents… Eu égard à ces critères, le commissaire du tour, Jean Philippe Duraka, n’a pas tari d’éloges. Il s’est même exprimé au superlatif : « une très belle organisation ». Sans complaisance ni forfanterie, l’Union cycliste internationale ayant déjà eu à faire des observations à la fédération camerounaise de cyclisme dans le passé, à cause de toutes sortes de pérégrinations voire de fautes. Jean Philippe Duraka n’a pas passé sous silence le fait que le Cameroun était récemment  inscrit  en rouge  dans les annales de la fédération internationale de cyclisme.  Cette époque est aujourd’hui  révolue.

La fédération camerounaise de cyclisme doit donc maintenir le cap. Pour tenir bien auréolé  le grand prix  Chantal Biya, cette compétition annuelle créée en 2001, et inscrite depuis 2006 au sein de l’UCI Africa Tour. La participation de coureurs et d’officiels venus de divers horizons a contribué à une bonne visibilité de notre pays, ainsi qu’à l’image sportive internationale du Cameroun.  Malgré les problèmes d’insécurité auxquels le Cameroun fait front avec courage dans l’Extrême-Nord et à l’Est , la présence  dans notre pays des cyclistes venus participer au grand prix Chantal Biya comme celle , récente,  des touristes belges  eux aussi « cyclistes » montre  la vie quotidienne  paisible de notre pays. Elle sonne aussi comme un appel à visiter le Cameroun.

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