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Dossier de la Rédaction

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Cinéma: « La première étoile » des Yarha

Le festival des jeunes premiers a connu un lancement réussi, avec la projection du film de Lucien Jean Baptiste.


Le ton du lancement des Yarha 2014 est tout trouvé : l’humour. Le film d’ouverture, « La première étoile » du réalisateur français Lucien Jean Baptiste a consacré cette logique du comique lundi dernier à l’Institut français du Cameroun à Yaoundé, déjà bien emmenée par Valery Ndongo, maître de cérémonie. Une production drôle et fraîche pour ouvrir ce festival international dédié aux premières œuvres de cinéastes. Les objectifs des Yarha ont d’ailleurs été clairement expliqués par la présidente de l’Association Ap’Art, Patricia Moune Mbede, promotrice de l’événement. Entre autres visions de formation et d’éveil de vocation, les Yarha veulent, d’après elle : « montrer la voie grâce aux premiers pas de monstres sacrés du cinéma », comme Sembene Ousmane ou Steven Spielberg. Il y a ces pontes, et aussi les autres, qui suivent leurs traces, osent et accouchent finalement de leur « premier bébé ». Parmi ceux qui font plus que tenter leur chance, il y a Lucien Jean Baptiste, ce jeune réalisateur français, auteur de « La première étoile » projetée en ouverture.  

L’intrigue de ce film attendrissant et drôle, très drôle, s’est tissée autour de la promesse qu’un père feignant, au chômage et accroc au turf fait à ses enfants : les emmener faire du sky. Pour tenir ce pari auquel ne croient ni son épouse, encore moins ses amis et les camarades de classe de ses trois enfants, le personnage principal, Gabriel, va se donner beaucoup de peine pour satisfaire sa famille. Malgré la modicité de ses moyens, il y parvient  tout de même. Il découvre alors le dépassement de soi. La prise de conscience parentale est immédiate. Une véritable leçon de foi, d’amour familial et d’abnégation. Si l’énergie de l’histoire se concentre sur Lucien Jean Baptiste qui incarne le rôle principal, Firmine Richard est sensationnelle dans son rôle de grand-mère espiègle, courageuse et émouvante. 

Une salve d’applaudissements du public de l’IFC pour conclure en beauté cette première journée des Yarha. « C’était un vrai régal. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un film qui nous plonge dans les réalités de nos vies quotidiennes », s’est exclamé Césaire Moute, promoteur de festival de cinéma. Pour Patricia Moune Mbede, promotrice du festival Yarha « C’était un moment de plaisir. Un film de cette pointure réalisé avec peu de moyens, il y a de quoi se réjouir. Maintenant, ce n’est que le début, le reste du spectacle se veut tout aussi intéressant », souligne-t-elle, souriante. Les émotions distillées par les premiers films de réalisateurs comme « Au secours » de la Congolaise Liesbeth Mabiala, « La noire de… » du Sénégalais Sembene Ousmane ou encore « Ninah’s Dowry » du Camerounais Victor Viyooh seront également à vivre.

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