Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Un outil indispensable

Malgré les différentes campagnes de sensibilisation menées pour la faire adopter, la Carte nationale d’identité (CNI) n’est toujours pas rentrée dans les mœurs de certaines populations. L’opération de bouclage conduite dans la nuit du 9 au 10 novembre dernier à une dizaine de kilomètres de Bertoua par le commissariat de sécurité publique de Mandjou l’atteste. Cette opération a abouti à l’interpellation de 68 individus pour défaut de présentation de la CNI. L’opération de Mandjou aurait pu être effectuée dans un quelconque arrondissement de Yaoundé ou Douala, les deux grandes métropoles du pays, qu’il aurait pu produire des résultats similaires.

Certes, le bouclage de Mandjou a été initié par les autorités administratives locales pour faire face à la recrudescence de l’insécurité dans le chef-lieu de la région de l’Est, Bertoua, et ses environs du fait de l’approche des fêtes de fin d’année. Toujours est-il que certains individus traînent encore le pas pour se faire établir la CNI. Ceux-là oublient qu’au-delà de l’identification, l’indispensable outil que constitue la CNI est une manifestation de l’acte par lequel l’individu affirme sa citoyenneté. Le décret no 99 /154 du 20 juillet 1999 fixant les caractéristiques et les modalités d’établissement et de délivrance de la CNI la définit comme une pièce de la vie civile délivrée par l’Etat camerounais permettant d’identifier la personne qui en est détentrice. Cette pièce donne à son détenteur l’occasion de certifier son identité et est nécessaire pour de nombreuses formalités administratives. Le décret no 2007/254 du 4 septembre 2007 précise que la CNI est délivrée par le délégué général à la sûreté nationale. Peut être demandeur de ce document, tout citoyen camerounais âgé de plus de 18 ans. La CNI constitue donc une pièce centrale dans la vie du citoyen. En dépit de son importance et parfois de la gratuité de son établissement, certains citoyens hésitent encore à se faire établir cette pièce officielle. Quand bien même, ceux-là consentent enfin à se faire établir la CNI, ils se font encore prier pour la retirer. Le spectacle des centaines de CNI entassées dans certains postes d’identification et cherchant preneurs est significatif à plus d’un titre. Les autorités policières ont beau les inviter, par communiqués, à venir retirer le précieux sésame, ils ne se déplaceront que lorsqu’ils le jugeront utile.

Autant, on peut décrier ce comportement irresponsable, autant, il est souhaitable que la chaîne de délivrance de la CNI soit davantage huilée. Quelques citoyens, heureusement peu nombreux, font état des tracasseries dans certains postes d’identification, particulièrement lors des périodes de gratuité de l’établissement de la CNI, qui tendent à les décourager. Il en est également ainsi de la carte d’identité expresse recherchée par certains citoyens mais qui ne leur est presque jamais délivrée à temps. L’autre désagrément auquel font face certains usagers est le dépassement du délai de 3 mois pour rentrer en possession de l’indispensable outil. Dans ces conditions, l’usager a souvent besoin d’être rassuré.

En tous cas, le travail accompli par les services chargés de la délivrance de la CNI est appréciable. Mais il peut certainement être amélioré.

 

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière