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Dossier de la Rédaction

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Statistiques, la sécurité en chiffres

Une étude dans les administrations judiciaires et policières a été publiée mercredi à Yaoundé.

L’Institut national de la statistique (INS) a présenté mercredi à Yaoundé la « situation de référence des indicateurs de la chaîne pénale » au Cameroun pour l’année 2013. Ce rapport qui compile les chiffres de l’activité des tribunaux, services de police judiciaire notamment, permet de prendre la température en matière de gouvernance, paix et sécurité. Mais, a tempéré le directeur général de l’INS, Joseph Tedou, les résultats de cette évaluation générale doivent encore être régulièrement complétés et améliorés afin de donner aux décideurs comme au grand public la mesure réelle la plus proche des faits.

L’état des lieux a été dressé à partir des données collectées auprès de la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN), du secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (SED), des cours d’appel et de l’administration pénitentiaire. Les principaux résultats qu’il présente révèlent que pour 100.000 habitants, on compte en moyenne deux unités de police judiciaire dans chaque corps (DGSN, SED), 18 officiers et cinq magistrats.

Mais ces ressources humaines ne sont pas uniformément réparties sur l’ensemble du territoire et abattent un volume de travail tout aussi différent. Ainsi, à l’échelle nationale, chaque magistrat a traité 287 procès-verbaux dans les parquets d’instance, alors que la moyenne du Littoral se situe à 401 PV par magistrat. Si chaque région dispose d’une cour d’appel et chaque département d’un tribunal de grande instance, l’on dénombre seulement 69 tribunaux de première instance pour les 360 arrondissements.

Sur le terrain, 66.000 cas ont été exposés à la police judiciaire au courant de l’année dernière, 82% de ces recours se retrouvant devant le juge. 6358 actes de criminalité, 5323 de banditisme et 21.848 cas de délinquance ont été enregistrés. Ce qui porte le taux global de criminalité à environ 16 cas pour 10.000 habitants. Le Sud, le Sud-Ouest et l’Ouest sont cependant largement en dessus de cette moyenne : entre 46 et 58 cas pour 10.000 habitants.

Tous ces chiffres sont cependant insuffisamment indicatifs pour donner lieu à conclusions et actions idoines. Même si la moyenne en termes de sources et de données est au-dessus de 90%, standard international admis. Le défi, a observé M. Tedou, est de faire parler les chiffres en associant aux prochains rapports les causes de chaque situation importante.

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