Une quarantaine de responsables et chefs de projets du Feicom sont en formation depuis mercredi dernier à Yaoundé, dans l’optique de la prise en compte du genre dans les plans et programmes de développement, comme cela s’impose au Cameroun depuis 2005. Et en tant que « bras séculier du gouvernement dans le financement des projets communaux, le Feicom ne saurait se mettre en marge de l’engagement de l’Etat pour la prise en compte du genre dans sa politique de développement », a indiqué à l’ouverture de la formation, Philippe Camille Akoa, directeur général de la structure. L’on apprend par ailleurs qu’au Feicom, 32% des postes de responsabilité sont occupés par des femmes et 68% par des hommes. C’est dire, selon le DG, que l’atelier en cours, organisé en partenariat avec Onu-Femmes et la coopération allemande PDDL-GIZ, tombe à point non seulement pour élaborer le plan d’action et le budget 2015, mais aussi et surtout le budget programme 2016-2018.