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Dossier de la Rédaction

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Yaoundé au rythme des nids-de-poule

De plus en plus larges, ils provoquent à certains endroits des accidents. Heureusement, la CUY annonce des travaux d’entretien pour bientôt dans la ville.


Une Toyota Corolla rouge échouée dans un nid-de-poule ! Le cliché n’a sûrement pas échappé à plusieurs sur le nouvel axe Brasseries-Nsam à Yaoundé. L’avant du véhicule froissé et la roue, coté chauffeur irrécupérable. La voiture n’a pu être extraite en milieu de semaine dernière qu’à l’aide de secours. « Le chauffeur n’était pas un habitué des lieux. Tous ceux qui passent par ici savent que ce trou est un vrai danger public. Une fois à l’intérieur, le véhicule ne peut en ressortir entier », explique un riverain.

A Yaoundé, ce nid-de-poule n’est pas le seul. Il est peut-être le premier-né sur cet axe nouvellement aménagé, mais il est le dernier ou même l’avant-dernier, d’une grande famille de trous de plus en plus larges et transformés en mares d’eau, en saison de pluies. Et ce ne sont pas des illustrations qui manquent. A côté de Siantou Nkolndongo, un trou y perturbe la circulation. A la descente du carrefour Acacias, au quartier Biyem-Assi, un autre oblige la déviation. Du côté de Nkolbisson, à partir du lieu dit carrefour Amougou Noma, c’est une succession de nids-de-poule. Les inondations aidant, l’axe est devenu impraticable. En dehors du centre-ville, la plupart des artères périphériques sont criblées de trous. Le bitume, complètement bouffé à certains endroits, laisse place à d’énormes crevasses qui rendent la chaussée dangereuse.

A une époque, témoigne un vieil habitant de la ville, la plupart des routes secondaires de Yaoundé étaient bitumées. Et les routes de terre étaient au moins entretenues. Actuellement, si chaque arrondissement a ses réalités et son lot de routes défectueuses, il y a des bretelles qui défraient réellement la chronique. Telle celle reliant Mvog-Atangana Mballa au lieu dit Cami Toyota. « C’est le calvaire pour rouler sur cet axe, tant pour les véhicules que pour ceux qui s’y trouvent. Pour nous qui l’empruntons tous les jours, nos amortisseurs et autres pneus souffrent », se plaint un riverain. Il y a quelques mois, la communauté urbaine avait entrepris de combler ces trous avec de la terre. « Ça non plus, ce n’est pas efficace. Pendant les pluies, c’est très salissant avec les mares de boue et lors de  la saison sèche, les nuages de poussière ici sont monstres. Ça multiplie les maladies respiratoires », dénonce un passant. A la CUY, l’on apprend que le bitumage  de cet axe et bien d’autres bretelles de la ville en état de dégradation avancée est programmé pour 2015. Mais en attendant,  Nkolndongo, des travaux d’entretien vont être engagés.

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