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Dossier de la Rédaction

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Le Littoral, région rebelle de la Fécafoot

Difficile de rester indifférent au spectacle offert à Douala mardi dernier à l’occasion de l’élection du président de la Ligue régionale du football du Littoral. Pire, ces images d’êtres humains piétinés, bousculés, frappés, au nom du football, a de quoi choquer. Le 7 novembre dernier, alors que les neuf autres régions allaient aux urnes, l’élection avait été reportée dans le Littoral après des échauffourées. Considéré comme l’un des sports les plus populaires, le football sait susciter des passions. Cela justifie-t-il pour autant ce déchaînement de violences ? Et pourquoi les choses se passent-elles toujours comme ça dans le Littoral, a-t-on envie de se demander.

Récemment, le monde du football camerounais a vécu des évènements similaires. Toujours dans les mêmes circonstances. Ou presque. On a frôlé le pire avec des scènes de rixe. A Pouma, on a eu droit à des armes blanches et à feu. Souvenez-vous, c’était en avril 2013, lors des élections à la tête des ligues régionales de football. C’était déjà dans le Littoral. Finalement, les élections avaient été délocalisées ... à Yaoundé. Plus d’un an plus tard, le scénario est identique. Comme si cette période où le football devait retrouver un semblant d’ordre et de dignité n’a finalement servi à rien. Il y a quelques mois, la reprise du championnat de D2 régionale avait été perturbée par des incidents après la suspension, par la Fécafoot, de certains présidents de clubs.

Alors, le Littoral  est-il une région rebelle ? « C’est certain qu’il y a des enjeux financiers énormes au Littoral qui est une des plaques tournantes du football camerounais. Certains le considèrent même comme le berceau du football camerounais. Il ne faut pas aussi oublier que Douala traîne, à tort ou à raison, une réputation de ville frondeuse. Le fait est que les élections se sont rarement passées de façon pacifique ici », constate un acteur de la scène sportive nationale.

Mais, le Littoral n’est pas vraiment un cas isolé. La crise que traverse la Fécafoot n’a pas épargnée des régions comme l’Extrême-Nord en son temps. Le 7 novembre dernier, on a, par exemple, assisté à des tensions vives du côté de l’Ouest et même dans le Centre. Il est clair que ce n’est pas forcément que l’amour du football qui guide les uns et les autres. Et il serait presque illusoire de penser qu’en appeler au fair-play et au respect des autres aurait un quelconque effet. Ce n’est pas le football camerounais qui sortira grandi de ce capharnaüm.

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