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Dossier de la Rédaction

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Deux projets de loi relatifs à la Lutte contre le terrorisme examinés

Ils ont été défendus lundi à Yaoundé devant de la Commission des Affaires étrangères par le ministre d’Etat Laurent Esso.

La Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, présidée par l’honorable Enow Tanjong, a commencé sa journée de travail lundi matin par l’examen de deux projets de loi. Il s’agit du projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention de l’OUA (aujourd’hui Union africaine) sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, adoptée le 14 juillet 1999 à Alger (Algérie). Puis, du projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole à la convention de l’OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, adoptée le 8 juillet 2004 à Addis-Abeba (Ethiopie). Ces deux textes étaient défendus par le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des sceaux, Laurent Esso, assisté du ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo. C’était en présence d’Amadou Ali, vice-Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées.

Après son passage devant la Commission, le ministre d’Etat n’a pas souhaité s’adresser aux médias, mais on sait, sur la base de l’exposé des motifs, que la situation internationale actuelle, caractérisée par la montée du terrorisme et ses conséquences connexes, plaident en faveur de la ratification de cette convention car cette formalité permettra notamment d’améliorer la collaboration des Etats en matière de lutte contre le terrorisme et de renforcer la place et le rôle du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. En outre, pour le  Cameroun, la ratification de cette convention permettra de renforcer la lutte contre Boko Haram, ce d’autant plus que le Code pénal camerounais n’incrimine pas expressément le terrorisme. « Notre Code pénal permet de faire face à cette situation mais il y aura une actualisation et une reformulation car la communauté internationale veut voir certains mots figurer dans notre Code pénal pour s’assurer que nous sommes bien armés contre le terrorisme », a déclaré le ministre d’Etat, répondant en Commission aux questions des députés pendant le débat général. Bref, comme l’a ajouté le Pr Pierre Moukoko Mbonjo, « cette convention facilite l’activité répressive contre le terrorisme ».

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