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Dossier de la Rédaction

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Quand les transactions commerciales se règlent avec la carte

A Yaoundé, de plus en plus de commerces proposent à leurs clients des règlements via le Terminal de paiement électronique (TPE).


A première vue, le snack-bar Franco, sis au quartier Briqueterie à Yaoundé ne paie pas de mine. Pourtant, les échanges commerciaux qui s’y déroulent sont si importants que « les clients ont suggéré au propriétaire de s’arranger avec sa banque pour qu’ils puissent payer avec leurs cartes bancaires », explique Ahmadou Lawane, gérant de la boîte. Et voilà bientôt quatre ans que ce commerce, comme des centaines d’autres dans la ville, dispose d’un Terminal de paiement électronique (TPE). Une espèce de boitier dans laquelle le client introduit sa carte bancaire, saisi son code secret et reçoit un reçu dès que l’opération de paiement est effectuée. Ce système de paiement serait bénéfique, à en croire notre source : « Le patron ne s’inquiète plus des éventuels détournements de fonds par les caissiers, de l’entrée de faux billets ni même des clients qui prétextent ne pas avoir assez d’argent pour régler leurs notes ». Côtés clients, c’est visiblement aussi la joie. « Le paiement électronique nous évite de nous encombrer de liasses de billets de banque au risque de les perdre dans un braquage ou par mégarde. En plus, avec la carte, l’on paie au franc près. Il n’y a donc plus à faire de longues files devant une caisse pour attendre la différence et où l’on se trompe dans les calculs », jubile Samuel Mbeng, ingénieur agronome.

Des arguments qui amènent de plus en plus des commerces à acquérir  des TPE. Il y a dix ans, c’était essentiellement les hôtels, agences de voyages et autres grandes surfaces tenues par des expatriés. Aujourd’hui, pharmacies, échoppes, restaurants, snacks, boîtes de nuit, supermarchés et autres stations-services s’y sont lancés. Et « c’est curieusement très utilisés, notamment les week-ends », précise le Dr Rose Lekene de la pharmacie Provinciale. Voilà qui explique pourquoi « ce sont désormais les commerces qui viennent solliciter ce dispositif. Au départ, en 2004, on allait vers les commerces renommés où ceux qui faisaient foule pour expliquer le bien-fondé des paiements électroniques. Il faut croire que le message est passé », assure le chargé de relation publique dans une banque de la place. Laquelle possède d’ailleurs le plus grand parc de TPE disposés dans les commerces à Yaoundé. Notre source avoue que, « l’opération ne coûte rien au client si sa carte et le TPE sont issus de la même banque. Au cas contraire, quel qu’en soit le montant des courses, il sera débité de 500 F seulement, selon les termes d’un accord de télé-compensation que les banques ont signé au niveau national ». Les commerces également ne perdent rien. « S’ils ont leur compte dans la banque correspondant au TPE, l’argent y est reversé instantanément. Autrement, ils reçoivent un chèque mensuel sans contrepartie. Au vu de la rentabilité, on finit par les convaincre d’ouvrir un compte chez nous », reconnaît l’employé bancaire.

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