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Dossier de la Rédaction

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Sécurité incendie renforcée autour de trois aéroports

Six véhicules pour Bafoussam, Bertoua et Ngaoundéré ont été présentés mardi à Douala.


Deux véhicules incendie de moyenne et petite puissance et un Flyco (véhicule de piste) pour l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum. Deux véhicules-incendie de moyenne puissance pour l’aéroport de Ngaoundéré, qui disposait déjà de son Flyco. Un véhicule incendie de petite puissance pour l’aéroport de Bertoua. C’est le matériel aéroportuaire de sauvetage et de lutte contre les incendies acquis par l’Autorité aéronautique. Six véhicules, démonstration à l’appui, présentés ce mardi 18 novembre 2014 à l’aéroport international de Douala.

Les cinq camions incendie sont conçus spécialement pour éteindre les grands feux d’avion. Ceux de moyenne puissance possèdent des citernes d’eau d’une capacité de 6100 litres tandis que ceux de petite puissance disposent d’une cuve de 4000 litres. Ces véhicules disposent également d’une poudre permettant une rapide extinction d’incendies gigantesques. Leur portée est de 70 mètres.

Les camions et le Flyco, un pick-up de piste avaient d’abord été réceptionnés en usine le 30 juillet 2014 à Saint-Nazaire en France. Les six véhicules sont arrivés au Cameroun le 1er novembre dernier. Et sur place, les pompiers des trois aéroports concernés ont suivi une formation de deux semaines sur l’utilisation et la maintenance de ces équipements. Formation entamée à l’usine en France et finalisée par un technicien de chez Sides (le fabricant), Gérard Le Guennan, « aussi bien en théorie qu’en pratique pour que les personnels se familiarisent avec ce type de véhicule de dernière génération ».

Cette acquisition de l’Autorité aéronautique rentre dans le cadre d’un programme global de modernisation des aéroports secondaires au Cameroun, au nombre de dix. En mars 2013, Maroua-Salak avait reçu ses deux véhicules-incendie et son Flyco, pendant que Ngaoundéré obtenait un véhicule de piste. Une commande est déjà en cours pour l’aéroport de Bamenda. Et en principe, d’ici 2016, Tiko, Mamfe, Batouri et Kribi devraient suivre.

Le directeur de l’exploitation aéronautique, Jean-Pierre Kouogueu, a en plus saisi l’occasion pour rappeler que depuis les indépendances, le gouvernement camerounais a dépensé la somme de 1000 milliards de F pour la construction des aéroports, l’achat des équipements et la formation du personnel.

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