97 lauréats du CNFZV ont reçu leurs parchemins de fin de formation samedi dernier à Foumban.
Malgré les nombreux efforts faits par le gouvernement dans le domaine de l’élevage, de la pêche et des industries animales, l’on constate encore un déficit criant de consommation des protéines animales, estimée à 11 kg par habitant et par an, au lieu de la norme de 42 kg, telle que prescrite par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). C’est désormais l’un des défis des nouveaux lauréats du Centre national de formation zootechnique et vétérinaire (CNFZV) de Foumban. Ils sont 97 techniciens et techniciens adjoints d’aquaculture, d’élevage et de pêche, à avoir reçu leurs parchemins des mains du préfet du Noun, Donatien Bonyomo, samedi dernier.
Le chef de terre leur a aussi demandé de contribuer à l’éclosion de l’économie camerounaise pour un Cameroun émergent en 2035. Ce, en produisant plus pour limiter les importations massives des produits d’élevage. Pour cela, ces lauréats pourront profiter de certains financements disponibles auprès des structures telles que l’Acefa, Programme d’amélioration de la compétitivité des exploitations agropastorales familiales ; le Paca, Projet d’appui à la compétitivité agricole et bien d’autres projets logés dans des ministères. Selon le directeur du Cnfzv, Jean Paul Ondoua Zang, si ces jeunes qui ont suivi deux ans de formation se mettent ensemble, ils peuvent obtenir un financement compris entre 500 000 Fcfa et 6 millions de F de l’Acefa pour plus tard, se mettre à leur propre compte.
Le porte-parole des lauréats déclare que ses camarades et lui sont suffisamment équipés et maîtrisent entre autres l’élevage, l’aviculture, la porciculture, la cuniculture, l’apiculture. Si le Minepia facilite leur accès aux financements, ils pourront facilement s’insérer dans le monde de l’emploi. Aux doléances exprimées par le Cnfzv concernant l’accès difficile au centre, les laboratoires insuffisamment équipés, le manque d’eau potable, l’absence d’une cantine scolaire, le préfet Donatien Bonyomo promet de ne ménager aucun effort pour y apporter des solutions locales et de les porter aussi à la hiérarchie.
