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Dossier de la Rédaction

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L’université panafricaine attend ses dirigeants

universite-panafricaine-attente-dirigeantsLa liste des candidats débattue mardi à Yaoundé au cours des travaux de la réunion extraordinaire du bureau mardi à Yaoundé.

La constitution de la liste des cinq candidats représentant les cinq instituts de l’université panafricaine et le choix du pays devant abriter le rectorat de l’institution.

Ce sont là les grandes articulations de la réunion extraordinaire du bureau de la Conférence des ministres de l’éducation de l’Union africaine (Comedaf VI) qui s’est tenue mardi à Yaoundé. C’était sous la présidence du ministre de l’Education de base (Minedub), Youssouf Hadidja Alim, par ailleurs présidente de la Comedaf VI. Selon le Minedub, il s’agit de la mise en place de l’instance dirigeante de l’université Panafricaine (Upa). La mise en œuvre de sa feuille route a été pilotée par le commissaire de l’Union africaine en charge des ressources humaines, des sciences et de la technologie, le Dr Martial de Paul Ikounga.

Pour ce dernier, la rencontre de Yaoundé est très importante parce qu’elle va déterminer la liste des candidats aux postes de président,  de vice-président du conseil d’administration, de recteur et de directeurs des instituts. A cela s’ajoute la mobilisation des membres du bureau qui ont un rôle de relai dans leurs régions respectives. «  L’année 2015 va être importante pour l’Afrique avec les évaluations des Omd et la fin de la deuxième décennie de l’éducation. On espère que dans le vote, l’aspect genre sera pris en compte », poursuit-il. Ce dernier réglage permettra de procéder à l’élection de l’équipe dirigeante lors du prochain premier sommet annuel de 2015 des chefs d’Etats de l’UA qui se tiendra en janvier 2015 à Addis-Abeba en Ethiopie.

A ce jour, seul le Cameroun a déjà présenté une candidature pour le compte de l’Afrique centrale. Lui qui abrite déjà un institut de l’Upa avec deux branches dont l’une à l’Université de Yaoundé II, Soa (Gouvernance) et l’autre à l’université de Buéa (Traduction et interprétariat). Concernant le siège du rectorat de l’Upa, les candidatures sont individuelles et cinq ont déjà été reçues. Sont en lice : le Cameroun, le Bénin, la Tunisie, l’Ethiopie et l’Ouganda. Avant d’opérer un choix, un panel de haut niveau visitera au préalable les pays des candidats afin de s’assurer des capacités d’accueil de la structure.

A l’Institut de l’Upa du Cameroun basée à l’UY II et l’université de Buéa que dirige le Pr Ntuda Ebode de manière intérimaire, sur 71 candidats admis cette année, 45 sont déjà en poste cette année. « Ils suivront deux mois de cours préparatoire de langue avant le début de classes », assure-t-il. Ici, l’admission se fait sur étude de dossier pour une formation de deux ans et les frais sont à la charge de l’UA. L’objectif visé par cette institution est de former les futurs leaders africains. Grâce aux décisions de Yaoundé, l’Upa sera autonome en 2015. En attendant, les 57 lauréats de la toute première cuvée issue de la branche Kenyanne de cette université recevront leurs parchemins le 24 novembre prochain à Nairobi.universite-panafricaine-attente-dirigeants

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