La signature des conventions entre le ministre de la Santé publique et l’ambassadeur d’Allemagne au Cameroun a eu lieu lundi à Yaoundé.
C’est avec une mine radieuse que le Révérend Jean Marc Djouldé, mandataire du Fonds régional pour la promotion de la santé de l’Adamaoua et Mme Mendouga Meke, mandataire de celui de l’Est, ont paraphé leur convention constitutive.
C’était avant la signature finale desdites conventions par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda et l’ambassadeur d’Allemagne au Cameroun, Klaus-Ludwig Keferstein. Dans son propos, Jean Marc Djouldé a salué l’opportunité offerte à la population de sa région de bénéficier désormais de l’accès à moindre coût aux soins de santé. Ceci grâce aux médicaments subventionnés. Surtout que cette région est sujette aux pathologies de tout genre venant des pays voisins suite aux mouvements des personnes. Et le plus souvent pour pallier les pénuries et les prix onéreux des médicaments, cette population vulnérable et indigène se replie dans les rues pour s’y approvisionner. « Soigner l’homme, c’est aimer la vie et craindre par la même occasion le Créateur », a-t-il déclaré. A sa suite Mme Mendouga Meke a salué l’implication des communautés dans la résolution des problèmes de santé.
Ainsi, la signature des deux conventions porte à neuf le nombre de Fonds régionaux pour la promotion de la santé (FRPS). A ce sujet, André Mama Fouda n’a pas manqué de remercier l’ambassade d’Allemagne au Cameroun à travers la GIZ et les autres partenaires techniques et financiers que sont l’Afd, la KFW, la Banque mondiale et l’Oms. « Ces Fonds sont des instances de dialogue où l’Etat se concerte avec la communauté dans le but de rendre disponible dans chaque région des moyens permettant d’avoir des médicaments de qualité en quantité », a poursuivi le Minsanté. Ces FRPS permettent également d’assumer d’autres charges à l’exemple des activés dont le financement est basé sur les résultats ou alors la maintenance des équipements.
Pour Klaus-Ludwig Keferstein, ces fonds sont un élément important de la décentralisation dans le domaine de la santé. « Grâce à eux, les populations et les communautés ont la possibilité de jouir de la qualité des services, l’approvisionnement des médicaments et le maintien des installations. Le mérite de ces fonds réside dans leur gestion par des personnes qui sont beaucoup plus proches des populations », a conclu le diplomate. Concernant celui de l’Extrême-Nord qui tarde à se mettre en place pour des raisons d’insécurité, le Minsanté a promis de prendre tous les engagements pour qu’il voie le jour au premier semestre 2015.
