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Malaise au Parlement en Afrique du Sud

Des échanges ont failli dégénérer entre les élus du parti au pouvoir et ceux de l’opposition.


Le vice-président sud-africain, Cyril Ramaphosa devait rencontrer mardi, 18 novembre, les membres de l’opposition pour apaiser les esprits. Ces derniers jours, les échanges ont été particulièrement houleux entre les élus de l’African National Congress (Anc) et l’opposition au Parlement. La semaine écoulée, un incident a éclaté après un débat sur le financement de la résidence privée du chef de l’Etat Jacob Zuma, dans son village natal de Nkandla. Selon l’opposition, le président Zuma aurait utilisé plus de 17 millions d’euros d’argent public pour sa maison.  Alors que l’Assemblée nationale devait examiner le rapport d’une commission parlementaire sur cette affaire, les échanges ont failli finir en bagarre, lorsque des députés d'opposition ont refusé d'obtempérer aux ordres de la présidente du parlement, Baleka Mbete, qu’ils accusent de couvrir « une dictature de parti unique ». La police anti-émeute est intervenue dans l’hémicycle pour ramener le calme. 

Toujours est-il que désormais, l’opposition refuse de reconnaître l’autorité de la présidente du Parlement. Davantage, sept des douze partis d'opposition représentés au Parlement veulent demander la destitution du président, arguant du fait qu'il a violé la Constitution. C’est pour faire tomber la tension, que le vice-président de la République, Cyril Ramaphosa  discute avec l’opposition. L'affaire de la rénovation de la résidence privée du président Jacob Zuma avec de l’argent public, empoisonne la vie politique sud-africaine depuis des mois. Mais l’ANC fait bloc derrière son président et l’opposition qui accuse les députés du parti de fermer les yeux sur la corruption, a promis de porter l’affaire devant les tribunaux. En tout cas, chaque fois que l’affaire de la résidence privée du président est évoquée à l’assemblée nationale, les esprits s’échauffent. En août dernier, le président Zuma lui-même s’était présenté devant le parlement, mais il a été chahuté avec véhémence par les députés du parti radical de Julius Malema, les EFF (Combattants de la Liberté Economique). La police était intervenue pour évacuer l’hémicycle.

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