Parti d’une concession, l’incendie survenu dans la nuit de mardi à mercredi a aussi touché un cybercafé.

Huit boutiques, faisant pour l’essentiel dans la vente de pièces détachées (autos, motos) et dans la quincaillerie, ainsi qu’un cybercafé et un snack-bar ont été ravagés par un incendie survenu dans la nuit de mardi à mercredi au Camp Yabassi. Non loin du petit carrefour qui mène au marché Nkoulouloun. Le feu serait parti de la concession familiale dont les tenanciers des boutiques brûlées sont locataires. Pélagie D., membre de la famille sinistrée confie, dans un décor composé de débris de meubles, de tôles froissées et de fils électriques pendants, que l’incendie a éclaté dans la chambre (extérieure) d’un enfant de la maison. « Il était hors de sa chambre. En revenant, il a trouvé le feu », a-t-elle confié hier à CT.

Si les causes du sinistre ne sont pas encore connues, il semble qu’il a vite gagné en intensité. « Le devant était bloqué par les flammes, nous avons dû casser la maison par derrière pour sortir », confie Pélagie, visiblement encore sous le coup de l’émotion. Derrière elle, trois voitures, un taxi de marque Toyota Corolla, une Mercedes 190 et un 4x4 Toyota, garées dans la concession, sont sévèrement amochées (carrosseries brûlées, vitres détruites…). Des restes de fauteuils et d’équipements électriques sont également visibles. Ce sont vraiment des restes. A côté, un bonhomme nettoie du mieux qu’il peut sa boutique, rassemblant les débris en tas.

D’après une voisine, le bilan aurait pu être plus lourd dans le secteur : « Heureusement, les sapeurs pompiers sont arrivés vite, avant que le feu n’atteigne les dépôts de planches », explique-t-elle. Au moment où CT quittait les lieux hier, une foule de badauds restait agglutinée devant le sombre tableau.