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Dossier de la Rédaction

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Le secteur privé s’arrime à la lutte contre la corruption

conac-gicam-reunionDeux accords de partenariat signés mercredi à Yaoundé pour lutter contre la corruption dans les milieux d’affaires.

Deux protocoles d’accord destinés à lutter contre la corruption dans le secteur privé au Cameroun ont été signés mercredi, 19 novembre 201, au siège de la Commission nationale anti-corruption (CONAC) sis au palais des Congrès à Yaoundé. Le premier accord a été conclu entre le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) et la Business Coalition against Corruption (BCAC) et le second, entre la CONAC et le GICAM. Les signataires des documents étaient André Fosto, président du GICAM, Raph Manyi, président de la BCAC et Dieudonné Massi Gams, président de la CONAC. Après la signature des documents, Dieudonné Massi Gams a déclaré dans son discours qu’en s’attaquant au secteur privé, le cancer social qu’est la corruption est en train de ronger, de l’intérieur l’édifice économique que les Camerounaises et Camerounais s’efforcent de construire au quotidien. Le partenariat scellé entre la CONAC et le GICAM vise ainsi les objectifs suivants : faire émerger une conscience anti-corruption, elle-même porteuse des germes d’une culture anti-corruption seule à même de donner naissance à une société d’intégrité ; contribuer à l’amélioration de la formulation, de la mise en œuvre et du suivi-évaluation des stratégies de lutte contre ce fléau ; améliorer la perception du fléau dans le monde des affaires à travers des études et autres investigations ; échanger des informations utiles à la lutte contre la corruption. Selon le président de la CONAC, une attention particulière devra être portée sur les problèmes tels que la fraude douanière, l’incivisme fiscal, la contrefaçon, l’arnaque des opérateurs économiques par les administrations publiques, les entorses au système de la commande publique. « On peut faire des affaires au Cameroun, gagner des parts de marché, engranger des bénéfices, assurer la croissance avec éthique et intégrité », a ajouté Dieudonné Massi Gams, avant d’indiquer qu’il est attendu du GICAM, de promouvoir parmi ses membres, non seulement le leadership économique, mais aussi le leadership éthique dans le monde des affaires. En dépit des obstacles qui vont se manifester dans l’exécution du partenariat, « nous devons garder le cap parce que la CONAC et le GICAM ont foi en la victoire du bien sur le mal », a-t-il conclu. Avant lui, Raph Manyi, le président de la BCAC, a affirmé qu’avoir le GICAM comme partenaire stratégique dans la lutte contre la corruption est un signe encourageant qui montre qu’on peut avoir confiance dans l’avenir des affaires au Cameroun, compte tenu de l’important poids de cette organisation patronale (Ndlr : 450 entreprises et plus de 17 associations spécialisées en sont membres). Quant à André Fotso, président du GICAM, il a fait savoir que le groupement qu’il dirige partage également le souci de promouvoir une culture des affaires basée sur des valeurs et des principes tels que le respect des lois de la République et des engagements, la protection de l’environnement ou encore la lutte contre la corruption qui fondent l’entreprise et développent sa performance et sa compétitivité. La convention avec la BCAC vise à inciter les entreprises membres du GICAM à adhérer à la coalition des entreprises contre la corruption pour améliorer le climat des affaires au Cameroun.conac-gicam-reunion

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