Le comité en charge du développement et de la sécurité dans ces régions s’est réuni à Yaoundé.

La huitième session du comité de pilotage du Projet de développement des hautes terres du Cameroun par imagerie satellite (PDDHTIS) s’est tenue les 18 et 19 novembre à Yaoundé. La réunion de la direction du PDDHTIS s’est donc principalement penchée sur l’évaluation de la mise en œuvre du projet et ses perspectives immédiates. Il s’agissait précisément de constater que malgré le temps qui a séparé la dernière session en 2012 du comité (trimestrielle normalement, selon l’arrêté qui l’institue) de celle qui vient de s’achever, le mémorandum d’entente en gestation avec le partenaire technique Parbleu est en toilettage.  

Ce PDDHTIS est la réponse du gouvernement aux risques de catastrophes naturelles semblables à celles que le Cameroun a connues en juin et juillet 2003.  Au cours de ce laps de temps, des mouvements sismiques à l’origine de glissements de terrain importants s’étaient produits dans la partie occidentale du Cameroun, le long de la chaîne montagneuse qui la traverse. Particulièrement marqués, les arrondissements de Wabane et Alou dans le Sud-Ouest où de nombreuses pertes en vies humaines et en biens avaient été recensées.

D’où la nécessité de trouver le moyen de mettre à la disposition de l’Etat en tout temps, les informations relatives au comportement physique de tout point du territoire, aussi bien au sous-sol que sur le sol, dans les airs et sur les eaux. De telle sorte que les pouvoirs publics puissent, le cas échéant, faire face à des situations critiques.  Au-delà, un tel recueil sert aussi à mieux connaître et exploiter les richesses qu’elles soient dans les mines ou en mer. La cartographie de base du Cameroun, plus fine au terme d’un tel processus, y gagne également.

Le recadrage du projet ainsi entamé, devra remonter au gouvernement, des propositions applicables,  a indiqué aux commissaires, Charles Assamba Ongodo, parlant au nom du président du comité de pilotage.