Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Le poids des chefs traditionnels

niat-njifenji-recoit-chef-traditionnelLe président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, a reçu jeudi dans la salle des huis clos au palais des Congrès de Yaoundé, un groupe de chefs traditionnels représentant les cinq régions agro-écologiques du Cameroun.

Ces chefs sont membres du Réseau des chefs traditionnels pour la conservation de l’environnement et la gestion durable des écosystèmes du bassin du Congo (RECTRAD). Ils ont sollicité cette audience pour présenter au président du Sénat la « position consensuelle » des chefs traditionnels dans le cadre de la réforme de la loi forestière de 1994. D’après les gardiens de la tradition, leurs propositions visent à exprimer l’importance qu’ils accordent à la terre, aux forêts et aux mines, et leur « désir d’encourager le gouvernement dans la conduite des réformes inclusives qui se préoccupent aussi bien du développement national que des aspirations locales au maintien de nos cultures et à la préservation des nos moyens de subsistance ». Pendant l’audience, S.M. Robinson Tanyi, le coordinateur national du RECTRAD, a présenté la genèse de cette structure et il est revenu au coordinateur régional, S.M. Bruno Mvondo, de faire un gros plan sur les propositions, fondées sur le fait que les mécanismes prévus par la loi de 1994 visant à associer les communautés locales à la gestion des forêts n’ont pas toujours bien fonctionné. Après avoir encouragé la démarche participative et inclusive qui accompagne la réforme de la loi forestière en cours, le coordonnateur régional a indiqué quatre propositions : que chaque communauté du Cameroun dispose d’un espace vital reconnu et sécurisé, non susceptible d’appropriation privée, et appartenant de manière collective au village. Cette mesure a pour objectif de préserver le niveau de vie des communautés rurales du Cameroun. Ensuite, que l’espace vital dispose d’un titre foncier collectif accordé par l’Etat au village, sans frais et sans qu’une demande préalable soit formulée par les communautés bénéficiaires. Le village jouira de son espace vital simplement du fait de son existence. La troisième proposition est relative au droit coutumier qui sera appliqué à l’intérieur de la zone ainsi délimitée, laquelle sera gérée par les institutions traditionnelles. Enfin, les autorités traditionnelles et les villages seront associés à la surveillance de l’exploitation des forêts et participeront ainsi à la protection de ces écosystèmes dont leur mode de vie dépend. Après avoir suivi ces suggestions, le président du Sénat a déclaré en avoir pris bonne note. « Nous regarderons au niveau du parlement les propositions qui seront faites par les chefs traditionnels avec beaucoup d’attention », a promis Marcel Niat Njifenji.niat-njifenji-recoit-chef-traditionnel

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière