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Dossier de la Rédaction

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Enfant : protégeons plus !

C’est le 20 novembre 2014 que la communauté internationale a célébré la Journée mondiale des droits de l’enfant. Une date qui est d’abord un anniversaire : celui de l’adoption, le 20 novembre 1989,

de la Convention internationale des droits de l’enfant, qui visait à protéger les mineurs, notamment en matière d’agressions sexuelles, des violences de toutes dont ils sont les victimes innocentes dans la société et aussi dans le cadre des conflits armés. Chaque 20 novembre est par conséquent l’occasion de faire un état des lieux sans complaisance et pour sensibiliser davantage l’opinion sur la question du respect des droits des enfants afin de progresser dans la protection renforcée des plus jeunes. Dans notre pays, l’actualité est riche au quotidien en faits divers sur les multiples souffrances et atrocités que subissent nos enfants : sévices corporels dans les familles, abus sexuels, victimes de crimes rituels, esclavage économique, etc. La liste ne saurait être exhaustive mais la réalité est poignante. Note jeunesse, l’avenir de la nation, en ville comme en campagne, vit, dans une grande proportion un calvaire de nature à compromettre à terme son épanouissement total dans la société. Pourtant, ces enfants qui sont les citoyens de demain ont droit à la survie et au développement. Et seul un environnement favorable peut permettre à nos enfants de développer tout leur potentiel.

Certes, il convient toujours de le souligner avec force, la gestion idoine des droits de l’enfant ne relève pas exclusivement de la responsabilité de l’Etat. Nous sommes tous concernés : les parents nucléaires, la famille au sens large et la communauté toute entière. C’est un devoir, sinon une obligation morale et sociale de donner à l’enfant ce que l’humanité, dans son essence originelle, a de meilleur. Entre le gamin qui passe sa journée à chercher une pièce de 50 francs en portant les course des femmes au marché, les fillettes qui sillonnent les bars, même aux heures tardives, avec un plateau d’arachides sur la tête et le jeune garçon de la rue qui glane sa survie sur les ordures, les formes de souffrances, de tortures des enfants sont multiples et variées. Comment peut-on demander à nos pupilles de souffrir pour gagner la vie ? Pourtant la Convention internationale des droits de l’enfant adopté par les Nations unies affirme de manière très claire qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a droit d’être éduqué, soigné, accompagné dans la réalisation de sa future personnalité. Et aussi qu’il a le droit de s’amuse, d’apprendre et de s’exprimer. Kofi Annan, l’ancien secrétaire général des Nations unies disait pertinemment que « rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité ». Au Cameroun, la protection de l’enfance dans tous les aspects nécessaires à son épanouissement et à sa croissance demeure une préoccupation du gouvernement de la République. Elle s’inscrit en droite ligne de la pensée politique du Président Paul Biya telle qu’exprimée dans son ouvrage : « Pour le Libéralisme communautaire » publié en 1987 dans lequel il affirme : « Il nous incombe d’œuvrer en sorte que les enfants (…) de ce pays cessent de mourir comme des orphelins ou des déshérités, et que la croissance, fruit de l’effort collectif, puisse garantir une plus grande protection ». Une option fondamentale que Cameroun met avec méthode et vigilance en œuvre par la ratification notamment de la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux consacrés à l’enfant, dont la Convention relative aux droits de l’enfant en janvier 1993. Autant d’initiatives à consolider sur le terrain.



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