Un mini-forum tenu la semaine dernière sur les opportunités de formation et d’emploi dans le Nyong-et-So’o.
Le spot de circonstance passait en boucle un message fort approprié : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Mais comment donc accéder aujourd’hui à un travail au Cameroun, où le taux de chômage est estimé à 14%, les jeunes étant les plus touchés ? Les experts du Fonds national de l’emploi (FNE) affirment que c’est facile, juste qu’il faut savoir s’y prendre… Un savoir-faire qu’ils sont allés inculquer la semaine dernière aux populations de Mbalmayo, à la faveur d’un mini-forum sur l’emploi, organisé sur le thème : « Les opportunités de formations et d’emploi dans le Nyong-et-So’o ».
Jacques Ledoux Etonde, directeur régional du FNE pour le Centre a expliqué jeudi à l’ouverture du mini-forum que l’objectif de cet évènement est de rapprocher le fonds de sa cible. « Il est question de faire connaître le FNE et ses offres de services concernant les chefs d’entreprise d’une part et les chercheurs d’emploi d’autre part ». Dans la pratique, il a été question d’enregistrer les chercheurs d’emploi et procéder à des entretiens d’orientation. Concernant les chefs d’entreprises, ils ont eu droit à tout un séminaire avec trois axes d’intervention : « ce que le FNE a à leur offrir, ce que le fonds attend d’eux et ce qu’on devrait faire ensemble, par exemple montrer des programmes de partenariat », selon le directeur régional. Des programmes de formation en cours d’emploi, des programmes d’emploi en remplacement des personnels appelés à faire valoir leurs droits à la retraite, programme de formation sur le tas, des programmes d’auto-emploi et micro-entreprises, des programmes spécifiques à développer avec les mairies, etc.
Déjà, le 3e adjoint au maire de Mbalmayo, Mathurin Ambassa a dressé les opportunités d’emploi existant dans sa circonscription. « Nous sommes une ville essentiellement agricole, les jeunes peuvent se lancer dans l’agriculture, la pisciculture avec le Nyong qui traverse la ville. On peut s’en inspirer pour créer des étangs tout autour. A Mbalmayo les jeunes peuvent faire dans la vannerie, puisque nous avons ici un centre de formation avec des Italiens qui forment dans les métiers artistiques comme la sculpture, la peinture et la poterie ».
Justement, Jacques Ledoux Etonde a indiqué qu’après ce mini-forum, le FNE va s’employer à rechercher des emplois pour satisfaire les demandeurs enregistrés dans ce département, deuxième pourvoyeur d’emploi dans le Centre. Une quête qui débutera simplement par la mise en contacts des chercheurs avec les chefs d’entreprises basées dans le Nyong-et-So’o.
