Ces localités étaient depuis quelque temps sous le contrôle de  la secte Boko Haram.

L’armée nigériane a entamé depuis plusieurs jours une opération de ratissage dans le nord-est du pays, où les terroristes de Boko Haram avaient fait main basse sur plusieurs localités.

Après avoir repris la ville de Chibok samedi dernier, l'armée, soutenue par des miliciens civils et des chasseurs locaux, a repris les villes de Gombi et Hong mardi.  Boko Haram avait pris Gombi et Hong, la semaine écoulée, forçant des centaines d'habitants à prendre la fuite. Mais en début de cette semaine, la riposte des troupes gouvernementales est arrivée. Des centaines de militaires, ainsi que de nombreux miliciens et chasseurs ont pris d'assaut les villes de Gombi et Hong. L’offensive était soutenue par des avions de chasse gouvernementaux.  A la suite de violents combats, au moins 10 militaires ont été tués et  les terroristes ont essuyé des pertes plus importantes selon des témoignages concordants des populations locales. De nombreux insurgés ont également été capturés.

D’après un communiqué de l’état-major de l’armée, « les opérations militaires en cours dans le nord-est du Nigeria visent à nettoyer toutes les zones infestées de terroristes ». Outre les localités de Gombi et Hong, celle de Pelia est également repassée sous le contrôle de l’armée gouvernementale.  Dans le même ordre d’idées, la semaine dernière, l'armée nigériane a repris à Boko Haram, la ville de Mubi. Mubi était tombée en octobre 2013 et avait été rebaptisée par les islamistes « Madinatul Islam », ville de l'Islam. Du reste, même si Boko Haram contrôle toujours plusieurs villes et villages dans le nord-est du Nigeria, les derniers succès de l’armée font renaître de l’espoir au sein de la population. Depuis le début de l'insurrection en 2009, des milliers de personnes (13 000) sont mortes et plus d’un million et demi de Nigérians ont été forcés de quitter leurs foyers selon un récent rapport des Nations unies.