Essimi Menye était jeudi au Cerpah de la Dibamba et au centre de production des vitro-plants d’Ekona.
Pour que l’agriculture de seconde génération prenne son envol au Cameroun, il faut notamment que les semences soient disponibles. Premières cultures visées, le palmier à huile et la banane plantain. Jeudi dernier, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye, a visité le centre spécialisé de recherche sur le palmier à huile de la Dibamba, dans le Littoral, et celui d’Ekona dans le Sud-ouest, spécialisé dans les vitro-plants (banane plantain).
A la Dibamba, le Minader, accompagné du préfet Fritz Dikosso Seme et du sous-préfet de Dizangue, Jean-Jacques Nsang, a constaté les capacités de production des noix pré-germées du palmier à huile du centre de recherche, et apporté un appui. La cérémonie protocolaire passée, Essimi Menye a été convié à une démonstration dans un champ de palmier à huile. Le Minader s’est imprégné de différentes étapes avant la mise à disposition des plants aux agriculteurs.
Avantage des plants hybrides, leur précocité : 2 ans après leur mise en terre on peut récolter les premiers régimes. En outre, le nombre de régimes par plant est élevé ainsi que la quantité d’huile fournie. 5 millions F environ seront mis à la disposition des producteurs lors de la campagne agricole 2015.
A Ekona, les chercheurs du centre spécialisé de la production des vitro-plants faisaient face à certains problèmes. Notamment les viroses, maladie qui attaque le bananier plantain. Pour leur venir en aide, le Minader a injecté près d’un milliard F pour la production des vitro-plants.
Après les centres de recherche, Essimi Menye a poursuivi sa quête de fonds pour le Téléfood prévu le 11 décembre prochain. Il a visité quatre entreprises qui ont promis des dons en faveur des projets agricoles financés par la Fao.