Le chirurgien camerounais a été récompensé vendredi dernier par une fondation à Yaoundé.

Un prix symbolique. Une plante dans un petit vase en bois. A l’image de l’espoir que le Dr Georges Bwelle apporte dans le cœur des malades et élèves des villages du Cameroun depuis plusieurs années.

La distinction devait lui être décernée depuis fin octobre dernier en Suisse, lors de la première édition du Forum de l’innovation sociale et de l’éthique globale (SIGEF). Mais le médecin camerounais n’avait pas pu effectuer le déplacement de Genève. Vendredi dernier, les représentants locaux de Horyou, l’association qui organise le SIGEF, ont donc essayé de reconstituer les conditions de l’évènement, dans une salle de l’hôtel Hilton. Un documentaire a été diffusé à l’occasion, présentant le jeune médecin camerounais et d’autres membres de son Association des compétences pour une vie meilleure (ASCOVIME) prodiguant gratuitement des soins, durant un week-end, dans la localité de Mouanko, région du Littoral.

L’événement aura surtout servi de prétexte pour présenter le réseau social Horyou, qui regroupe des personnes et organisations partageant la vision d’un monde plus humain. C’est d’ailleurs grâce à sa réputation sur www.horyou.com que le Dr Georges Bwelle, tut comme Claire Mimboe Ndi Samba, l’autre lauréate de ce prix, ont été présélectionnés parmi 22 autres organisations africaines, avant de retenir finalement l’attention du jury. Vendredi, le chirurgien camerounais a exprimé sa gratitude au groupe Horyou. Il a reconnu en ce réseau social un moyen d’accroître la visibilité de petites associations comme la sienne et par conséquent les appuis pour venir en aide à encore plus de personnes défavorisées. Blaise Pascal Tanguy, le représentant d’Horyou au Cameroun, a pour sa part invité les autres organisations ainsi que tous ceux qui sont intéressés par l’innovation et l’éthique, à rejoindre la plateforme. Ce d’autant plus que Horyou entend aller plus loin en accompagnant les actions sociales par des appuis concrets.