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Dossier de la Rédaction

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Festival de danses et percussions: Abok i ngoma en spectacle d’ouverture

La septième édition ouverte vendredi dernier à Yaoundé met l’accent sur l’intégration des pays étrangers.


La brochette de convives spéciaux présents au spectacle d’ouverture du festival international de danses et de percussions « Abok i ngoma » donnait à elle seule le ton et la couleur de l’évènement. Irene Tassembedo, chorégraphe, directrice du festival de danse de Ouagadougou (Burkina Faso), Serge Dupont Tsakap, chorégraphe-danseur (France), Merlin Nyakam, compagnie « La calebasse », Bassek ba Kobhio, promoteur culturel, étaient bel et bien de la fête. Après le bref mot de bienvenue adressé à l’assistance par la directrice du festival, Elise Mballa Meka, place a été laissée comme elle l’a d’ailleurs souhaité, à la danse et aux percussions.

Pour donner le « la », le groupe « Nighangà », conduit par Bernard Moada, médaillé d’or aux septièmes jeux de la Francophonie n’y est pas allé de main morte. Le public a eu droit à un sketch intitulé « Je danse pour toi qui aime la vie », joué par quatre danseurs relatant à travers gestes et figures, la beauté de la vie. Le son produit par le tremblement des corps des acteurs sur scène, doublé à la musique dont le changement de décibels marquait à chaque fois le passage d’une figure à une autre, entraînait à chaque fois les spectateurs vers un monde imaginaire empreint de beauté.

La seconde halte s’est traduite par un changement de décor, qui donnait à voir un paysage pittoresque illuminé par un soleil couchant. Seule une voix de chanteuse viendra détourner l’attention d’une foule médusée, annonçant ainsi au rythme des tambours l’entrée des danseurs de l’université protestante d’Afrique centrale. Alors que certains dansaient en parcourant le podium, une jeune fille, vêtue de « kaba », reprenait avec entrain le geste d’une mère accroupie sur une pierre, écrasant les  arachides tout en interpellant son fils aîné afin que celui-ci aille lui puiser de l’eau à la rivière du village. Autre séquence. Les mêmes danseurs, réunis autour d’un tambour cette fois-là, exécutaient des pas de danse tour à tour avec des sonorités différentes, reflétant ainsi la communication faite à l’aide du tam-tam.

Au moment où le Ballet national parcourait les différentes danses que comptent les dix régions du Cameroun, la foule en extase acclamait sans arrêt, réclamant d’autres prestations pour cette soirée d’ouverture qui était pourtant arrivée à son terme. La suite du festival qui a pour thème : « On est où là ? », se déroule à la fois au Centre culturel camerounais, à Akom II ainsi qu’à l’Institut Goethe de Yaoundé, jusqu’au 29 novembre.  

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