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Dossier de la Rédaction

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Le Feicom a 40 ans

philippe-camille-akoa-dg-feicomEn prélude aux manifestations qui s’ouvrent samedi prochain, le directeur général a rencontré la presse lundi.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom). Le 5 décembre prochain, cette entreprise, présentée comme la « Banque des communes » va souffler sur sa 40e bougie. Le chemin parcouru jusque-là n’aura pas été qu’un long fleuve tranquille pour cet organisme restructuré par un décret présidentiel en 2006. Chargé d’accompagner les communes dans la réalisation de leurs projets de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations, il est aujourd’hui le bras séculier de l’Etat en matière de financement du processus de décentralisation, dans la mesure où le Feicom est notamment appelé à centraliser et à redistribuer les centimes additionnels communaux (Cac) et autres impôts communaux soumis à péréquation, comme c’est le cas pour la redevance forestière annuelle, les droits de timbre automobile … prévus par la loi portant fiscalité locale du 15 décembre 2009. Comme l’a laissé entendre son directeur général hier, au cours de son échange avec la presse, ce sont plus de 500 milliards de F en termes de ressources apportées aux communes et plus de 300 milliards de F de financement des projets communaux qui ont été mobilisés. Des ressources en constante augmentation.

Pour Philippe Camille Akoa, ce 40e anniversaire qui se célèbre sous le très haut patronage du président de la République et sur le thème « Feicom : 40 ans au service du développement local » intervient  au moment où le Fonds est désormais à l’âge de la maturité. Il a salué le fait que cette entreprise a « su s’intégrer dans le paysage des réformes institutionnelles et aujourd’hui revendique sa place comme un établissement étant au cœur du financement de la décentralisation. » Toutes choses qui, reconnaît-il, ont été rendues possibles par la volonté des pouvoirs publics. Au-delà des ressources collectées pour les communes, Philippe Camille Akoa a souligné l’accroissement du niveau de représentation des collectivités territoriales décentralisées au sein des instances de décision, notamment au niveau du conseil d’administration. On est ainsi passé d’un seul membre à quatre depuis la réforme de 2006. Au chapitre des activités prévues, il y a l’exposition photographique qui sera un donner à voir sur les principales réalisations à travers les 374 communes et communautés urbaines que compte le Cameroun. Cette célébration devra également donner lieu à la pose de la première pierre de l’immeuble-siège du Feicom après-demain jeudi.philippe-camille-akoa-dg-feicom

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