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Dossier de la Rédaction

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Nucléaire iranien : le difficile compromis

La date butoir était lundi 24 novembre 2014 pour afin parvenir à un accord définitif sur le nucléaire iranien. Pourtant,  au moment où nous mettions sous presse et  à quelques heures avant la fin des négociations à Vienne en Autriche, rien n’indiquait une évolution positive dans ce dossier complexe. Chaque partie  étant campée sur sa position initiale. Cet ultime round de négociations réunis, il faut toujours le souligner, les 5+1 (France, Grande-Bretagne, Chine, Russie et Allemagne) ainsi que les responsables iraniens. De part et d’autre, les positions sont claires. L’Occident est farouchement opposé à l’enrichissement de l’uranium au pays des Mollahs, qui ouvre royalement la voie à la fabrication de l’arme atomique, la bête noire de tout le Moyen-Orient. De l’autre côté, l’Iran crie haut et fort, la main sur le cœur qu’il s’agit d’un programme purement civil visant uniquement à donner de l’énergie à profusion aux populations et à promouvoir le développement du pays. C’est donc une véritable course contre la montre qui s’est engagée entre les deux protagonistes. Plusieurs sénarii sont possibles à l’issue de cette épreuve. Cependant, l’option la plus crédible reste celle d’une prolongation des négociations. Cette option, une fois tranchée, serait certainement accompagnée d’un accord politique, une pirouette pour sauver la face afin de pouvoir déclarer que les protagonistes se situent bien sur la même longueur d’onde mais qu’ils ont besoin de plus de temps pour affiner des détails essentiels.

Dans les faits, une solution de substitution, servirait en réalité à éviter un échec et conter les difficultés qui en découleraient. Car sans accord, les sanctions économiques qui pèsent contre l’Iran et qui ont été suspendues en début d’année seraient automatiquement remises en place dans les 24 heures. De son côté, Téhéran, qui s’est engagé en novembre  2013 à baisser ses capacités d’enrichissement de l’uranium ne serait plus tenu de respecter cette promesse. Les puissances occidentales perdraient alors tout contrôle sur le programme nucléaire de la République islamique. Toutefois, rien n’est joué d’avance, et les négociateurs des deux parties s’accordent à dire qu’ils ont fait du sur place durant une semaine, et qu’il est temps d’avancer dans la bonne direction. Dans l’intérêt de la paix mondiale.

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