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Batouri propose son riz

plantation-riz-culture-recolteUne cérémonie de dégustation de cette céréale cultivée en zone forestière s’est déroulée le 20 novembre dernier dans cette localité de la région de l’Est.

C’est à quelques encablures du centre-ville de Batouri que les riziculteurs ont convié les populations à la cérémonie de dégustation du riz pluvial, produit localement. Précisément dans les champs semenciers du Projet de développement de la riziculture pluviale de plateaux en zone de forêt (Proderip), fruit de la coopération nippo-camerounaise. L’événement s’est déroulé en présence de plusieurs responsables, à l’instar de Omemoto Shinji, représentant résident du Jica (coopération japonaise) au Cameroun et Tobie Ondoa Manga, coordonnateur national du Proderip qui ont ensemble visité la rizière. Dans les trois champs semenciers d’une superficie totale de 5 ha, c’est la période de récolte. Et des femmes et hommes sont à l’ouvrage. C’est la troisième récolte du genre, puisque c’est depuis 2012 que l’on cultive du riz pluvial dans les champs semenciers de Batouri.

« On a déjà formé 1800 producteurs dont 1600 ont reçu de la semence de qualité pour expérimenter cette culture à leurs propres comptes », se félicite Tobie Ondoa Manga. La coopération nippo-camerounaise a opté pour la vulgarisation du riz pluvial en zone des forêts en vue d’assurer l’autosuffisance alimentaire, de réduire les importations du riz et d’améliorer la balance commerciale du pays. L’on importe chaque année du riz, en termes des milliards, pour satisfaire les ménages. Le choix de Batouri pour le riz fluvial s’explique aussi par la forte pression démographique à l’intérieur du département et la présence massive des réfugiés centrafricains. Huit autres unités administratives de l’Est expérimentent déjà cette culture. La première phase du Proderip, lancé en mai 2011, couvre trois régions : le Centre, le Sud et l’Est. Originellement, il devait s’étendre sur trois ans et prendre fin en mai 2014. « Compte tenu de l’intérêt accordé au projet, nous avons convaincu le partenaire financier de le rallonger de deux ans. Cette première phase prendra donc fin en janvier 2016 », explique Tobie Ondoa Manga.

Et c’est le satisfécit chez ceux qui ont participé à la cérémonie de dégustation. « Le riz de Batouri a un excellent goût. Nous sommes venus encourager les producteurs et les encadreurs à aller de l’avant. Il faut développer beaucoup d’intelligence et de sagesse pour continuer l’aventure. Vous êtes sur la bonne voie. On est ensemble », a promis Omemoto Shinji, représentant-résident de Jica au Cameroun. L’on dénombre déjà plus de 2 500 producteurs formés à travers la région de l’Est. « La production de 5 ha des champs semenciers est distribuée aux producteurs formés. Chaque producteur reçoit 5 kg de riz », précise Hermann Biscene à Ngon du Proderip. La vulgarisation gagne ainsi du terrain. Et des pourparlers sont en cours pour étendre le projet au niveau national, pour une période de cinq ans.plantation-riz-culture-recolte

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